Une tasse de porcelaine blanche avec de somptueux motif couleur or contenant un liquide vert transparent en main, les allées du manoir Rainsworth étaient calmes, je n’entendais aucun bruit, ma robe couleur fuchsia ce soulevait légèrement avec le vent. Le ciel était couvert laissant passer de temps en temps quelques rayon du soleil qui venaient briller sur l’herbe verte humide grâce à la rosée matinal, qui au contacte des rayons jaune devenaient brillante, la fine couche mouillé pétillait de tous ses éclats.
Je marchais au milieu de se paysage qui pourrait paraître presque idyllique, je regardais la nature avec un sentiment d’apaisement, tous se calme et cette tranquillité, un moyen de calme entre ses dure journée de labeur. Je profitais de chaque instant comme si il était le dernier, tout pouvait arriver, un rendez-vous urgent ou que Break aurait omit de me dire. Alors tant que je pouvais en profité je n’allais pas me contentais de rester enfermé dans le manoir…

Je continuais de marchais, regardant les belles rose et autre fleurs qui arboraient les chemins de gravier blanc, couleur de la pureté et de l’innocence. Devant moi, deux personne se dressaient, certes dans un manoir il n’était pas rare de croiser des gens, mais du plus loin que je me souvienne ils n’étaient pas des serviteurs au service de ma famille. Leur style vestimentaire ne correspondait pas, bien trop élégant pour occuper cette fonction, de plus une personne avec des cheveux bleu m’aurais marqué, sans aucun doute je me serrais souvenu d’une telle chose. Ils n’étaient pas non plus de haut noble, non sans doute de la petite noblesse comme il en existe tant.

Je me demandais bien ce qu’ils pouvaient venir faire ici, ce matin Break n’était pas sortir de sous la table, un placard ou encore un autre endroit tout aussi insolite pour me prévenir d’un quelque qu’onque rendez-vous, en effet il aimait bien me les rappeler, surtout quand se dernier n’avait rien à faire de sa journée. Mais le plus étonnant était que personne ne les accompagnaient, pas un serviteur à leur côté et encore moins dans les alentours. Il n’était pas dans mon devoir de m’occupais d’invité, peut importe leur rang dans la classe social mais tout de même, les laisser ainsi, que pensait de la famille Rainsworth, incapable de s’occuper de leurs invités comme il ce doit. Je restais immobile, serrant mes mains contre ma poitrine, j’hésitais… Me rendre à leur hauteur ou bien retourner sur mes pas ?

Je soulevais légèrement ma robe fuchsia en mettant mes mains de chaque côté de celle-ci au niveau des cuisses puis un pas en entrainent un autre, je faisais un pas puis en deuxième sans être sur de moi, cela devait se voir, mes mouvement et ma façon de marcher n’était pas comme d’habitude, elle était robotisé. J’avançais donc, un peut perdu en direction de ces deux inconnus, je me trouvais juste derrière eux, visiblement il n’avait pas remarqué ma présence, il faut dire que marchait n’est pas très bruyant en soit. Je passais à côté de l’homme qui était vêtu que de rouge de la tête au pied, je continuais sur ma lancer pendant encore quelques pas avant de m’arrêtais pour me tournais dans leur direction.
J’entrecroisais le regard du jeune homme, avant de l’esquiver avec une incroyable rapidité, pourquoi faire sa alors que j’avais déjà vu des hommes avant lui ? Je n’étais pas la plus à l’aise en présence d’homme et je détournais mon regard pour le poser sur le visage de la jeune demoiselle qui l’accompagnait.

Je me contentais de la regarder, sans rien dire, à quoi bon parler si je ne savais pas quoi dire, le silence régnait, couper de temps en temps par la douce mélodie des oiseaux. Je finis par reposais mon regard sur le visage du jeune homme, ils avaient tous les deux les traits du visage fin. J’hésitais à parler et je serrais mes mains qui tenaient toujours ma robe, honteuse de ne savoir quoi dire...

Le soleil se levait, transperçant de ses rayons la couverture nuageuse et traversant mes fenêtres, pour finalement arriver sur mon lit. Il faisait assez beau, j'avais bien envie de me balader. Coup de chance, Elea avait l'air d'accord avec moi, vu la vitesse a laquelle elle s'était préparée et m'avait aidé a faire de même. Nous sortîmes dans la rue, ma première impression avait été la bonne, il faisait assez beau. Pas trop chaud ni trop froid, un temps parfait pour sortir tranquillement. Laissant Elea choisir la direction, je la suivait a mon allure, traversant la ville, puis au bout d'un moment, la campagne. Je n'avais rien a faire aujourd'hui, donc nous pouvions rester dehors tout le jour, ce qui était vraiment plaisant.

Soudain, Elea partit comme une flèche, se changeant en loup dans sa course, entre deux routes heureusement désertes. Je l'appelais, en vain, et pestant contre elle, je la suivis avec difficulté, essayant de ne pas la perdre de vue, ce qui aurait été une catastrophe. Durant une demi heure, je me trainais dans la campagne derrière la louve tentant désesperement de ne pas la perdre, l'appelant a intervalles réguliers. Evidemment, cela n'eu aucun effet, et je finis par me retrouver tout seul sur le chemin. Au bout d'un certain temps a essayer de ne pas me perdre, j'arrivais dans une espèce de grand jardin. Je ne m'attardais pas a détailler le paysage, car devant moi, Elea, allongée par terre, était en train de déchiqueter allégrement un lapin. Un lapin! Elle m'avait fait courir pour un lapin! Je lui lançais un regard furibond. Elle dû saisir que j'étais vraiment très en colère, car elle se retransforma et vint se mettre à mon côté, la tête basse. Je promenais un oeil inquiet autour de moi, vérifiant que personne ne l'avait vue faire, et découvrit soudainement où nous étions. De saisissement, j'attrapais le bras d'Elea dans ma main. Autour de nous, des fleurs, des arbres, des buissons parfaitement entretenus, pas la mondre trace de mauvaise herbe, où que je laisse aller mon regard. Pas trop loin de nous, un énorme manoir, peut-être le plus grand que je n'ai jamais vu. Comment avais-je fais pour ne pas le voir? Nous ne pouvions qu'être sur la propriété d'une très grande famille, cela ne pouvait être autrement, et si quelqu'un nous trouvait là, nous risquerions de le regretter amèrement. Continuant a détailler le magnifique paysage qui s'offrait à mes yeux, j'en profitais pour chercher furieusement une solution pour nous tirer de ce mauvais pas. S'enfuir en courant n'était certes pas la solution, bien qu'elle me paraisse plus qu'appropriée, mais non. Si qui que ce soit nous avait aperçu, cela risquerait de poser problème, en effet, quelqu'un qui n'a rien a se reprocher ne part pas d'un jardin sans au moins saluer le maître ou la maîtresse de maison.
Cédant peu à peu a une grande panique, ce qui était peut-être la pire chose à faire, car réfléchissant, je ne prenais pas de décision, je finis par remarquer qu' Elea dressait la tête, essayant probablement d'attirer mon attention. Lui jetant un regard, j'entendis un discret bruit de pas et le froufroutement d'une robe, qui semblait provenir de derrière moi. Retenant à grand peine un gémissement d'angoisse, je fermais l'oeil, avant de le rouvrir aussitôt. La seule priorité était que la personne ne se rende pas compte qu'Elea était une chain. Le reste, je pouvais très bien m'en accomoder. Pendant cet instant de réfléxion intense, le nouvel arrivant avait eu le temps de nous dépasser, et se tenait à présent devant nous. C'était une toute jeune fille, peut-être encore une enfant, elle ne paraissait en tout cas pas avoir plus de quatorze ans. Je me préparais à la saluer, mais elle détourna le regard pour le poser sur Elea, et je me rappelais alors que mon apparence physique n'était pas des plus agréables. Je secouais discrètement la tête afin de recouvrir mon oeil droit avec une mèche de cheveux, mais le résultat ne devait pas être très probant... J'utilisais mon oeil valide pour détailler la jeune fille. Habillée d'une robe rose, elle n'était décidément pas bien grande, un peu moins que moi, ce qui était tout dire. Ses longs cheveux chatains étaient retenus par un ruban qui répondait à la couleur de son habit, et ses grands yeux restaient rivés sur Elea. Elle était jolie, du moins dans sa catégorie d'âge.
Le silence reignait, je ne savais que dire. Elle ne resemblait aucunement à une servante, ele devait certainement être la demoiselle de la maison. Comment engager la conversation, alors que ma présence et celle d'Elea étaient très discutable dans ce jardin? Enfin, la demoiselle n'avait pas l'air de s'en offusquer, elle se contentait simplement de nous regarder, serrant le tissu de sa robe entre ses doigts.
Un leger coup de vent pasa, soulevant ma cape et découvrant mon bras droit. Je me senti virer au rouge et, honteux, je lâchais le bras d'Elea pour rabattre les pans de tissu et masquer mon membre meurtri. La jeune fille avait déjà dû remarquer mon oeil, il n'était pas question que je lui impose la vue de mon bras, c'eut été contraire à toutes règles de bienséances. Le silence s'éternisait, je ne savais toujours pas quoi dire, et je sentais Elea s'impatienter à mon côté. Avec une inspiration hors du commun, je décidai donc d'engager la conversation.

"Bonjour mademoiselle."

Mes yeux s’ouvrirent délicatement et clignèrent trois ou quatre fois pour s’habituer à la clarté du jour. J’entendais par la fenêtre les oiseaux voler, j’étirai mes bras et chassai ma couette de mes jambes. Je m’assis et attendis quelques secondes, je me levai et ouvris ma fenêtre, j’inspirai un grand coup puis je recrachai tout l’air de mon corps. D’un pas lent je sortis de ma chambre et je vis Illian; il avait l’air aussi de bonne humeur. Il me proposa une promenade pour profiter de ce temps magnifique. Sans attendre une seconde je dis oui et partis m’habiller. Je mis unerobe bleue, elle était assez longue et sans manche. Je retournai voir Illian et je fus choquée qu’il ne soit pas encore prêt. Je pris quelques habits à lui dans son armoire et je l’aidai à s’habiller.

Nous sortîmes donc en promenade ; j’adorais me promener avec Illi parce que je ne pouvais pas courir en ville … Je trottinai en levant un bras après l’autre laissant mon contractant derrière moi. Tout à coup, une odeur de viande vint jusqu’à mon nez et l’idée de ne pas avoir déjeuné me rendit folle … Je me mis à courir en me changeant en loup, mon pelage gris brillait avec la lumière du soleil : on aurait dit une étoile. Je pus apercevoir Illian essayant de me rattraper en m’interpelant, mais je l’ignorais : il y avait quand même un repas qui m’attendait. Je ralentis en voyant un carrefour; regardai à droite et à gauche et je repris ma cours en empruntant le chemin de droite.

Un portail ouvert se tenait devant moi avec derrière un grand jardin. Je marchais doucement en regardant la paysage, j’étais impressionnée qu’on puisse avoir un si grand jardin avec plein de fleurs et de buissons. Un lapin gambadait tranquillement. Sans perdre une seconde, je lui sautai dessus et lui mordis la nuque. J’allais commencer à le manger quand Illi arriva, il lança un regard plein de colère. Je repris ma forme initiale et me mis à côté de lui. Je le regardai, il avait l’air inquiet, je me demandai bien pourquoi. Je sentis quelque chose m’attraper le bras, je fus surprise de sa réaction. Je commençai à rougir, ma peau devenait rouge tomate. Les yeux d’Illian bougèrent de droite à gauche, il était paniqué. Je regardai moi aussi le paysage quand je vis une jeune fille qui s’avança vers nous. Elle était jeune et belle, elle portait une longue robe couleur fuchsia, ses longs cheveux châtains étaient retenus par un ruban. Je m’agitai légèrement pour prévenir Illian, il me regarda et je fis un signe de la tête vers la direction de la fille. On pouvait entendre le froissement que faisait sa robe en marchant. La jeune fille s’arrêta devant nous, elle regarda Illian juste quelques secondes puis posa son regard sur moi… Mon visage recommença à devenir rouge, je cherchai le soutient d’Illian mais il était toujours aussi perturbé. Ma respiration se fit de plus en plus forte, une sorte de tension pesait sur moi ; elle était complètement absorbée par moi. Ayant peur que quelque chose n'aille pas sur moi, je remis mes cheveux en arrière. La fille me regardait toujours sans faire le moindre geste sauf ses mains qui serrèrent sa robe. Un légère brise fit soulever ma robe; je sentis le bras d'Illian me lâcher pour remettre sa cape. Son teint avait viré au rouge, ce qui me fit légèrement sourire quand Illian prit une forte respiration et dit :

"bonjour mademoiselle"

En entendant ces mots je m'inclina et fis un pas en arrière pour écarter tout risque de question. Je savais qu'Illian avait peur que je fasse une bêtise en plus il n'avait pas l'air très sur de lui.

Je restais toujours aussi silencieuse, un air un peut bête devait être venu ce fondre sur mon visage qui regardait toujours la demoiselle habillé tout de bleu, ma couleur était le rose, du rose toujours et encore du rose, mais il n’existe pas en c vaste monde une plus belle couleur. Elle avait l’air assez étrange et pas tout à fait à l’aise, sans doute ma présence, ou bien la leur qui n’était pas tout à fait normale. Je serrais toujours autant ma robe et les crampes commençaient à me gagner les doigts qui s’engourdissaient avec le temps. Je n’étais pas tellement à l’aise non plus… Je ne savais que dire mais restais muette n’était pas non plus une bonne solution, que dire pour détendre légèrement l’atmosphère ? Une tache qui ne semblait pas bien compliquer, la situation ne pouvait pas être horrible, le silence entrecoupé par le bruit des oiseaux, on pouvait entendre leurs ailles s’entrechoqué et les mouches volaient.

Une brise de vent venait faire son apparition, c’était à ce moment précis que j’avais décidé de reposer quelques instant mon regard sur le jeune homme, il devait être dans mes âges, à son visage nous ne devions pas avoir beaucoup d’années de différences, tout comme la jeune fille qui l’accompagnait. Le vent soulevait délicatement ma robe en avant ainsi que mes cheveux qui venaient voler de chaque côté de mon visage, me donnant un petit côté adulte, bien que j’en étais une, mon corps lui faisait penser le contraire. Je n’étais pas la seul qui subissait si je pouvais dire ainsi les effets du vent… Le jeune homme, enfant la veste de l’homme, du garçon faisait un écart en arrière laissant apercevoir une partie de son bras, il était en bandoulière je n’avais pas eut le temps de l’observer beaucoup, mais assez pour penser que ce dernier devait être « mort » du moins inutilisable.

Il abordait une couleur étrange que je ne saurais décrire, je n’avais pas pu voir assez longtemps pour pouvoir décrire ce que je venais d’observer, le garçon ce dépêchait ce remettre son manteau sur le bras et je remontais mon regard sur lui. Il avait les yeux marron et le visage fin pâle, il était assez élégant dans sont habit de rouge. Je n’étais pas choqué, juste gêné, le vue de son bras meurtrie ne m’avait pas procuré de malaise sur le plan de la déformation physique du jeune homme, non. Je compatissais à la douleur d’être diffèrent, de ne pas ressemblais à tous le monde, l’impression de faire tache dans une réunion, bal ou autre événements ayant un grand ampleur dans le monde de la haute société dont je faisait partie.

Mon regard était toujours posé sur le jeune homme qui ce m’était à parler, un peut de politesse avec un « bonjour mademoiselle », une voie légère et agréable, je n’arrivais pas à lui répondre, pourquoi ? Je ne savais pas mais j’étais de moins en moins à l’aise, je serrais toujours autant ma robe qui ce fripait à être séré comme cela et encore une fois je détournais le regard…
Ma réaction était bien immature et j’en étais consciente, cependant c’était comme ci ma tête bougeait toute seul, je ne la contrôlais plus, ce détournement de regard quand je restais trop longtemps les yeux rivés sur lui venait automatiquement.

-Bonjour … Messieurs et madame…

Je prenais un faux air rassuré mais je ne l’étais pas du tout, tout comme la jeune fille, elle restait en retrait, cacher un peut par le brun. La situation ne ce détendait pas, nos parole n’arrivaient pas à enlever le froid qui c’était installé à notre rencontre, rencontre qui était des plus étrange, avec tous cela je ne leur avaient toujours pas demander comme ils s’étaient retrouvé ici et pourquoi il ce trouvaient en ce lieux.

Ce n'était décidément pas mon jour, entre Elea qui m'emmenait dans un endroit interdit et cette jeune fille qui ne supportait pas de me regarder, j'aurais aussi bien fait de rester à la maison, beau temps ou pas beau temps. Car oui, une nouvelle fois, la jeune demoiselle, après avoir posé son regard sur mon visage, avait encore détourné la tête, c'était à vous désespérer de sortir de chez soi, si c'était pour inspirer le dégout ou que sais-je encore... Je me sentis rougir une nouvelle fois, mais quelle chance voyons, rougir pour un rien, pour un jeune homme c'est vraiment le comble du ridicule, mais je ne pouvais m'en empêcher, et voir que la demoiselle paraissait aussi gênée que moi n'allait certainement pas m'aider, bien au contraire...

-Bonjour … Monsieur et madame…

Que de faux semblants... Entre la jeune fille au regard fuyant qui nous saluait gentiment et moi qui aurais préféré être à peu près partout ailleurs plutot qu'ici, sans oublier Elea qui n'était pas vraiment de ce monde, la discussion risquait de vite tourner court, sans pour autant me permettre de partir. Dans ce cas, il valait peut-être mieux que je poursuive la conversation, ne serait-ce que pour éviter que la jeune fille ne se pose, et ne pose, des questions sur notre douteuse présence en ce jardin... Et ce n'était sûrement pas Elea qui allait m'aider, non, evidemment, il fallait que pour une fois elle reste sage... Elle qui était toujours prête à commettre une bévue d'ordinaire, il fallait qu'aujourd'hui elle ne bouge pas et fasse sa gentille... Quand on avait besoin d'elle...
Je réprimais un mouvement de désespoir et me reconcentrais sur la jeune demoiselle devant moi. Plus je la regardais, plus je me disais que c'était vraiment une très belle représentante de l'autre sexe, moi qui ne m'interressais à personne, cela me faisait vraiment bizarre. Enfin, je reconnaissais volontier quand les gens étaient beaux, mais en voir de si près, même simplement parler avec eux, cela ne m'était jamais arrivé... Je réfléchis quelques innstants à ce que je pourrais bien dire, de toutes manières, vu comme nous étions partis et vu le malaise qui s'était installé entre nous trois, une minute de silence de plus ou une minute de silence de moins, ce n'était pas vraiment très important.

Vous habitez ici Mademoiselle? Enfin... Nous euh... Etions venus voir euh... La maîtresse de maison, peut-être pourriez vous me renseigner?

Je n'avais jamais su mentir et ce n'etait pas aujourd'hui que ça allait s'arranger... En plus je détestais devoir en arriver la pour réparer la bêtise d'Elea, et ça me rendais tout rouge de dire des boniments... Quel bonheur... Il ne restait plus qu'a esperer très fort que mon trouble passerait inaperçu, et surtout, que ladite maîtresse de maison était absente pour la journée, sinon ça allait très vite mal tourner...

Même après nos salutations l’atmosphère restait tendue, la jeune fille tout en rose continuait à serrer sa robe. Je commençais à m’ennuyer de cette situation ; le pire c’est que je ne pouvais pas bouger, si je partais Illian serait seul et bien embarrassé, et si je commençais à entamer une conversation Illi m’aurait lancé son regard de tueur… Le silence resta ainsi jusqu’à ce que la demoiselle l’interrompu :

-Bonjour … Monsieur et madame…

Tout cela était pathétique … Mon regard se laissa entraîné sur un papillon qui volait au tour de moi, J’aurais tant voulu courir après. Je commençais à avoir des regrets pour cette balade qui aurait pu ce passer merveilleusement bien si ce stupide lapin ne se serait pas caché là. L’insecte passa juste devant ma mâchoire, j’essayai de le gober discrètement mais en vint …

Tous ce silence m’agaçait, je donnai un léger coup de pied à Illian pour qu’il face quelque chose, je le regardai mais il resta figé. La jeune fille à la robe rose regardait Illi ce qui semblait le déranger. Les secondes passèrent mais toujours rien. Cela ne pouvait plus durer, je cherchai quelque chose à dire pour nous permettre de partir. Je pris une grande respiration quand Illian se dénia à parler :

Vous habitez ici Mademoiselle? Enfin... Nous euh... Etions venus voir euh... La maîtresse de maison, peut-être pourriez vous me renseigner?

Je crus rêver … Mais pourquoi entamait-il une discussion, ce serait la dernière chose que j’aurais dit. Illian devenait tout rouge et je comprenais tout à fait. Pour soutenir ses paroles je me mis à sourire en essayant qu’il face le plus naturel possible. Je mis mes mains derrière mon dos et m’amusai avec mon bracelet. Et le silence retomba, on pouvait entendre le vent souffler, à force de rester debout sans bouger j’avais des fourmis dans les jambes. Tout à coup je repensai au lapin que je n’avais pas eu le temps de manger. Je lâchai mon bracelet, j’essayai de me contrôler pour ne pas sauter sur le reste du lapin. Je mordis ma lèvre, serrai mes mains … J’en pouvais plus cette situation avait assez durée. Pour moi, chaque seconde était des minutes …
Ne pouvant plus résister à la tentation, je me transformai en loup et sauta sur les restes du lapin. Les os craquaient sous mes dents, ma queue gigotait dans tous les sens. A la fin, je me sentis mieux, je me retournai pour aller rejoindre Illi et …

Tous ce silence commençait à être pesant, mais je ne trouvais que dire, je ne connaissais pas ses personnes, elles semblaient fortes sympathique mais tous de même. J’avais beau être perdu dans mes pensés à regarder le jeune homme, je me demandais bien ce qu’ils pouvaient faire ici. Le temps passait sans que personne ne parle, je desserrais un peu les mains de ma robe, mes doigts s’engourdissaient peu à peu et les douleurs quand je les bougeais était belle et bien présente, je continuais tous de même à regarder le jeune homme. Tout comme moi, il semblait si gêné, je ne comprenais pas moi-même pourquoi je m’obstinais à le fixer ainsi et pourtant je ne décrochais mes yeux de lui, oubliant la jeune femme qui ce trouvait à ses côtés. Je me demandais quel pouvait être le lien qui les unissaient, mais ils s’emblaient bien proche l’un de l’autre, tellement qu’elle ce permettait de lui donner un légers coup de pied. Pourquoi faire une telle chose, pour briser le silence ? Je ne savais, mais ci tel était le cas ça n’avait pas loupé. Le jeune homme ouvrait la bouche, des paroles en sortaient.

Il expliquait pourquoi ils étaient présents en se lieu, un rendez-vous avec la maitresse de maison, je ne savais de qui il parlait. Mais il n’y avait pas beaucoup de choix, soit c’était grand-mère, mère ou bien moi, mais il ne devait pas parler de moi, car aucune information m’étais revenu sur un certain rendez-vous, mais je n’avais pas souvenir d’une telle chose pour les autres membres de famille, sinon j’en aurais été avertie et là rien. Je me posais pas mal de question sur ce que le jeune homme venait de me dire. Et si en effet j’avais bien et belle quelque chose de prévu que par mégarde l’on aurait oublié me de faire parvenir ? Je ne me sentais pas très bien vis-à-vis d’eux.

-Vous parlez de laquelle de ses mesdames ?

Je ne disais pas qui j’étais, savoir mon identité ne leur serviraient nullement. Le calme qui était devenu pesant ce brisait, nos parole redonner vie à cette rencontre, mais une autre chose venait tous bousculer. Un évènement des plus horrible et étrange, la jeune fille aux cheveux bleu ce transformer, un loup apparaissait devant mes yeux. Un loup ou bien une louve, je ne savais plus ou je ne voulais pas savoir ce qui était sûr c’est que j’étais terrorisé, morte de peur devant elle qui dévorait les restes d’un animal sans doute, du moins j’espérais, je ne saurais imaginer que c’était un humain à cette place. Le bruit des os qui ce brisaient étaient affolent. Que pouvait-elle être, une chain ? Cette chose qui n’avait l’air d’aimer manger ses restes me glacer le sang, j’avais l’impression qu’elle ne ressentait aucun sentiments, aucun scrupule à tous dévorer jusqu'à la dernière miette. J’avais tellement peur que par un reflexe assez idiot et gênant je me serrais contre l’homme. Je n’arrivais pas à parler, je regardais avec de grand yeux effrayer la scène qui n’en finissait pas, j’avais l’impression que le temps était si long, que cela faisait plusieurs minutes que j’entendais le bruit d’os se casser. Mais non, à peine trente secondes c’était écoulé, ma respiration s’affolait, je ne pouvais y croire, un Chain dans le manoir, j’avais envie d’hurler mais je n’y arrivais, j’ouvrais la bouche en vain, aucun son ne voulait sortir.

Je n’avais pas remarqué sur le coup ou j’avais fini, je me reculais vivement en le voyant, mon visage se tentait de rouge, rouge de honte, mais je n’oubliais pas cette fille, cette louve, cette chose dans le jardin que je ne savais décrire, je me tournais vers elle, la voyant avec effroi toujours avaler les morceaux d’os j’avais envie de vomir. Mon visage restait rouge de honte, me tournait me permettait aussi qu’il ne le voie pas, même si je pensais que c’était un peu trop tard, qui n’aurait pas remarqué ?

Elle avait fini, sur le sol il n’y avait plus rien à par de la bave de loup, l’herbe était ruisselante de cette chose baveuse, elle devenait brillante au contact du soleil. Je la regardais son rien dire, avec de grand yeux, j’avais peur, allais-je mourir ? Allait-elle me dévorer ? Je ne voulais pas, non, je n’arrivais même pas à sortir un éventail, j’étais totalement démunie devant elle qui commençais à ce retourner. Bouger, parler, rien… Je voulais juste que l’homme fasse quelque chose, peu importe ce que c’était, qu’il me vienne en aide, je le suppliait par la penser.

Espoirs, espoirs, pourvu que la réponse de la demoiselle me permette de prendre Elea et de m'en aller avec une simple excuse...

-Vous parlez de laquelle de ces mesdames ?

Ah bah non... Pire que ça, je ne savais absolument pas de qui je pouvais être en train de parler, je ne connaissais pas assez les grandes familles pour avoir une idée qui me sauverai... Qu'étais-je sensé faire, je ne pouvais tout de même pas avouer que j'étais venu piétiner les pelouses de la maison à cause de mon loup de chain qui n'en faisait qu'à sa tête. Je senti du mouvement derrière moi, et j'esquissais un soupir soulagé. Elea faisait quelque chose, elle allait peut-être avoir une brillante idée pour nous sortir de cette dangereuse impasse, louée soit-elle, je pouvais retirer tout le mal que j'avais dit d'elle. Puis je vis le visage de la jeune fille en rose. L'horreur se paignait sur sa figure, horreur, peur et dégoût, tandis qu'elle fixait quelque chose par delà mon dos. Un bruit d'os qui se brisent, pitié, pourvu qu'Elea n'ai pas oublié où nous étions... Je me retournais assez rapidement, et la source de l'effroi de la demoiselle m'apparu. Elea avait bel et bien oublié, son cerveau de loup n'étant visiblement pas assez puissant pour la situation. Elle avait changé de forme, et avec déléctation semblait-il, dévorait les reste de la proie qui était à l'origine de notre venue en ce jardin. C'était impossible, il fallait que je sois en train de cauchemarder. Pas la chain qui dévoilait sa nature aux yeux de la jeune fille, il fallait que je me réveille, au secours!
Une pression sur mon flanc me ramena à la réalité, non je n'étais pas en train de rêver, Elea était bien en train de commettre la plus monumentale erreur de son existence, et la jeune demoiselle venait bien de s'agripper à moi, ce qui, malgré la situation, me fit à nouveau virer au rouge pivoine. Comment arranger la situation? Entre Elea qui faisait l'idiote et cette demoiselle, j'étais assez... Perturbé. Puis l'information monta jusqu'à mon cerveau paralysé par la peur et la gêne. La jeune fille. Elle était tout contre le côté où l'absence de mon bras était on ne peux plus flagrante. Je ne sais si c'est parce qu'elle venait de remarquer qu'il me manquait un bout à cet endroit là, ou si elle venait de se rendre compte qu'elle s'était serrée contre un inconnu fort louche, mais elle recula d'un bond, et se detourna de moi pour contempler la louve, ce qui me cachait son visage. Mais j'avais eu le temps de voir qu'elle avait elle aussi viré au rouge, honte ou peur, comment savoir?
Elea semblait avoir terminé, elle se léchait les babines avec contentement, ne semblant pas avoir remarqué l'embarra dans lequel elle venait de nous plonger. Elle commença à se retourner, avec la visible intention de revenir à mon côté. J'étais terrifié, je ne savais que faire. Agissant ainsi, elle avait dévoilé sa nature et mon statut aux yeux de toutes les personnes présentes, même si apparamment cela se limitait à la jeune fille qui par miracle ne semblait pas vouloir ou pouvoir crier. Du coup, il me restait à prendre une décision. Soit je m'enfuyais en vitesse, mais la demoisele pour le moment choquée risquerait de donner notre signalement aux gens de Pandora, soit j'expliquais à la jeune fille ce qu'il en était, soit... Je la tuais, bêtement et simplement. Mais cette idée me répugnais, je n'allai tout de même pas tuer une fille plus jeune que moi, alors que le besoin ne s'en faisait pas sentir absolument, et surtout pour une faute qui incombait uniquement à la chain et à moi. Non. Je ne pouvais décidément pas la tuer. La solution de facilité étant écartée, il fallait que je me décide. Déjà, faire reculer Elea, pas besoin que la jeune demoiselle soit plus effrayée que ce qu'elle était déjà. M'avançant, je m'interposais entre la louve et la jeune fille, tournée vers cette chain à qui je jetais un regard noir :

-Recule, tu as déjà fait bien assez de dégâts pour la journée. Aller, couché !

Après avoir fini ce succulent lapin, je me retournai pour aller rejoindre Illian tout en gigotant ma queue heureuse d’avoir pus manger. Mais à ma plus grande, je vis la jeune demoiselle tout en rose cachait derrière mon contractant. Elle serrait le bras d’Illi tout en me regardant dans ma direction. Je regardai derrière moi quand je compris que c’était moi et moi seul la cause de se regard apeuré …
Mais qu’avais-je fait, j’étais vraiment une idiote. J’avais complètement oublié l’endroit où j’étais, j’avais fait tout le contraire. Je n’osai pas regarder Illian, mais je ne pus éviter son regard noir, méprisant… Il fallait que je répare mon erreur mais comment ? Je pouvais soit bondir sur la fille et lui arracher sa robe pour qu’elle s’enfuit de peur où soit qu’Illi et moi nous enfuîmes de cette mauvaise situation.

J’eus opté pour la première solution, je fis un pas en arrière montrant mes crocs mais mon contractant s’interposa entre la jeune fille à la robe couleur fuchsia et moi et me dit :

-Recule, tu as déjà fait bien assez de dégâts pour la journée. Aller, couché !

Je fus très vexée par ces mots prononcés par Illian ; ne sachant quoi faire, je reculai tout en lâchant un grognement pour montrer mon désaccord. Quand je fus arrivée à deux mètres de la fille apeurée, je repris ma forme humaine. Je dégageai mes cheveux en arrière puis regardai Illi avec le même regard noir lancé par lui il y a quelques minutes et entamai :

-Illian, je te prierais de ne pas me donner d’ordres !

C’était bien quelque chose que je haïssais, c’était de recevoir des ordres. Surtout si c’était Illian qui me les disait, alors que je lui avais sauvé la vie … c’était une excuse que j’utilisais à chaque petite querelle entre lui et moi et que j’allais encore l’utiliser… Et dire que je pourrai le tuer d’un coup de griffe mais je ne pouvais pas le faire pour deux raisons : la première est que je ne savais pas ce qu’il allait m’arriver s’il mourait et la deuxième est que ... c’est que je l’aimais mais je n’osais pas lui dire.

-Je crois que tu dois plus de respect à la personne qui t’a sauvé la vie.

Et comme toujours, je ne voulais pas assumer mon erreur. Je suis comme ça et je crois que j’aurais du mal à changer ; mais bon, personne n’est parfait …
Il restait quand même quelque chose à régler, c’était cette fille. Je rejetai la faute sur ce lapin qui ne voulait pas rester en place, je lâchai un soupir. Même en étant un peu distraite et maladroite, je n’était pas stupide. Si on laissé cette fille en vie elle allait prévenir Pandora, pour moi qu’une seul solution était possible : c’était de la tuer et ne laisser aucune trace de son corps. Mais je savais bien qu’Illian ne voudra jamais …
Et c’était dans ces moments là que je me disais que j’aurais dut rester au lit !

J’avais détournée plus que rapidement mon regard, pourquoi j’étais allé m’agrippé à lui ainsi ? Je ne savais, sans doute la peur et cet homme avait un côté protecteur et pourtant il n’avait pas une carrure incroyable il était plutôt frêle et pas très grand pour un jeune homme. Toujours plus que moi mais cela n’était pas bien compliqué d’un côté car j’étais vraiment petite, il devait vraiment me prendre pour une gamine, qui s’accroche par peur, peur d’un loup qui dévore un lapin, mais c’était vraiment effrayant et le bruit provoqué horrible par les os qui se brisait. J’y repensais et des frissons venaient parcourir mon corps de la tête au pied. Mon visage était encore rouge, rouge de honte de mettre mit ainsi contre un parfait inconnu, j’avais bien sentie qu’il lui manquait un bras, lui aussi il était diffèrent, mais le temps n’était pas à la compassion.
Je regardais le loup avec de grand yeux, j’avais oublié que elle aussi pouvait voir les rougeurs de mon visage, mais certaines personnes, des grand de se monde, que les animaux ne pourraient voir que certaines couleurs, était ce aussi valable pour les chains avec des formes d’animaux ? Bref… J’étais devant se monstre, cette jeune femme aux cheveux bleu transformé en loup et je me disais qu’ils n’avaient vraiment pas peur de venir dans les jardins d’une famille Ducale qui en lus faisait partie de Pandora avec une chain, mais ça ils ne devaient certainement pas le savoir. Sans doute un mauvais concours de circonstance mais dans se cas pourquoi prétexter avoir un rendez-vous ? Auraient il mentit ? Non l’honnêteté tout le monde connaissaient ce n’était pas possible.

Cette louve ne semblait pas m’apprécier et c’était réciproque, comment aimer un chain ? Ces créatures qui tuent, ces créatures qui n’avaient pas de cœur et s’en fichaient bien de tuer la première personne qu’elle pouvait bien trouver et qui lui passait sous la main. Elle me regardait en grognant, le plus simple pour elle et pour son compagnons était de me tuer, cela leur éviteraient bien des problèmes, je ne pourrais plus parler, rien dire sur ce que j’étais en train de voir, une chain chez les Rainsworth, c’était du jamais vu, la première fois qu’une telle chose arrivait et c’était sans doute la dernière et avec la chance que j’avais je ne serais plus de se monde pour le voir. Le loup me montrait se crocs, bien décidé à les planté dans ma chaire, mais le jeune homme lui dit de reculé, qu’elle avait assez fait de bêtise.
Pourquoi me protégeait-il ? Lui aussi ça devait bien l’arranger et lui éviter bien des problèmes qu’elle me plante ses crocs, alors pourquoi ? Il prenait ma défense si je pouvais dire ainsi, lui demandant de ne rien faire de stupide, je me tournais vers lui, mon visage encore rouge, allait il le remarquer ? Je ne voulais pas qu’il le voit, non, j’avais assez honte comme ça et je n’arrivais pas à atténuer ses rougeurs qui étaient décidé à rester sans que je voulais.

Le loup avait repris sa forme humaine, la magnifique demoiselle faisait une nouvelle fois son apparition et elle ne semblait guère contente, pas contente de ne pouvoir assouvir sa faim ? Je me posais tellement de question qui allaient certainement rester sans réponse, j’étais curieuse, trop surement, mais dans cette situation c’était assez normal. Je me retrouvais entourer de deux personnes sûr qui je ne savais rien, même pas comment ils ce nommer, la seule chose que je savais concerner cette jeune fille, j’en déduisais donc que lui il était son contractant et bien entendu que ce n’était pas un pacte légal. Avait-il une marque comme Oz ? Par logique oui, il devait avoir cela, je regardais son corps de haut en bas et mes joues étaient encore rouges.
Je n’osais rien dire, encore terrifié et le loup brisait le silence, elle n’était vraiment pas contente, de mauvaise humeur, elle disait ne pas vouloir recevoir d’ordre de lui et qu’il devait respecter la personne qui lui avait sauvé la vie.
Et maintenant, la question qui allait ce poser, que faire de moi ? Moi qui avait tout vu, la transformation de la jeune fille en loup, le fait qu’elle mange cette pauvre bête, tout… J’avais juste envie de crier, le visage rouge et apeurer, je regardais l’homme pour qu’il me sauve. Je me tournais vers lui alors qu’il vivait apparemment avec elle et que lui aussi me tuer devait être la solution qu’il envisageait mais sans le connaitre je lui faisais confiance.

-Me tuer, serait la solution la plus facile pour vous…

Je parlais enfin, mais mon cœur était nouer, je tenais à la vie, j’étais sans défense et hurler ne me servirait à rien car personne ne pouvait m’entendre, sans doute je venais de dire une bêtise et leur donner une mauvaise idée.

Éléa recula, n'importe qui soit loué, c'était déjà bien mieux si elle évitait de prendre de nouvelles initiatives désastreuses... Malgré mon envie plus que légitime de partir loin d'ici pour me cacher dans un coin, je m'obligeais à rester droit et à supporter stoïquement la situation. En revanche, elle semblait bien énervée, ce qu'elle montra dans la minute en reprenant forme humaine et en me reprochant de lui donner des ordres. Je me retint de lui répondre d'un ton cinglant, après tout, elle était la seule responsable de notre situation et n'avait absolument pas obtenu le droit de protester, si elle se montrait plus adulte et moins exaspérante, elle aurait le droit de râler mais la, non. Mais bon, je ne dis rien, l'heure n'était pas a la dispute, et c'était dans la nature d'éléa de rejeter la faute sur les autres, de plus, nous n'étions toujours pas seuls et avons un problème quelques peu plus urgent a régler. La jeune fille. Toujours tournée vers la chain qui lui jetait un regard mauvais et certainement pas rassurant. La complexité de la situation commençait seulement à m'apparaître, décidément, dans quel guêpier nous étions nous fourrés, et surtout, comment s'en sortir, si possible sans passer par le stade “repérés par Pandora et morts dans la semaine “, éviter ça pouvait être très intéressant. Surtout pour nous. Donc il fallait trouver quoi faire de la petite fille. Ah. N'y aurait-il pas une très bonne idée qui passerait par ici et qui voudrait m'aider? Non évidemment, je devais trouver seul. Alors, voyons... La jeune demoiselle ne semblait pas avoir plus de treize ou quatorze ans, trop jeune pour être vraiment une menace, trop âgée pour croire n'importe quoi. De plus, un je-ne-sais-quoi dans son attitude laissait à penser qu'elle était plus âgée, ou du moins plus mature que ce que son apparence pouvait laisser penser. Il fallait donc être encore plus prudent... Bon, c'est vrai que je n'étais pas non plus bien plus âgé qu'elle, mais de quelques années tout de même, celles qui font la différence entre un enfant et un adulte. De plus, ma condition particulière m'avait volé mon enfance.
J'esquissais un pas en avant vers la fillette, qui se retourna a ce moment, et me prenant de vitesse, posa sa conclusion, la même que celle a laquelle j'étais arrivé. La tuer serait bien plus pratique que la laisser vivre. Mais je n'allais pas le faire, je ne voulais pas. Même, je ne pouvais pas. Elle semblait bien trop innocente pour que je m'abaisse a de telles extrémités. Même si vu l'air d'éléa, cela semblait une très bonne idée.

-Vous ne mourrez pas aujourd'hui mademoiselle, pas de notre fait.

Certes, il y a plus rassurant comme discours mais c'était tout ce que j'avais sous la main... Il fallait que je convainque la jeune fille que nous ne présentions aucun danger, ce en quoi éléa m'avait bien compliqué la tâche et continuait de le faire avec son air boudeur. Reprenant mes esprits, je marchais jusqu'a Éléa et pris son bras sous le mien pour m'appuyer sur elle, commençant a être vraiment épuisé. Éléa le savait, ainsi, je ne pouvais absolument rien faire, j'étais complètement inoffensif. La demoiselle avait du remarquer que mon second membre n'était pas en état d'être utilisé, si elle faisait le lien, cela devrait la rassurer au moins un peu. En plus, comme je tenais la chain, elle ne pouvait pas non plus prendre d'initiatives malheureuses. En un geste, tenter de nous faire paraître inoffensifs... Pourvu que cela marche.

-Excusez nous de vous avoir effrayé, mais je peux vous assurer qu'en aucun cas nous ne sommes un danger pour vous.

Puis je regardais Éléa avec insistance, qu'elle fasse elle aussi quelque chose de rassurant... Avec un minimum de chance, nous allions peut-être nous en sortir!

La jeune demoiselle aux cheveux rose était mal à l’aise, apeurée, cela ne m’étonnait pas, être près d’un chain qui peut se transformer en loup … Moi aussi je me sentirais mal à l’aise. Ce sentiment de supériorité me fit sourire.

-Me tuer, serait la solution la plus facile pour vous…

Voilà ! Elle aussi était d’accord, le plus facile serait de la tuer. Je voulais faire la remarque à Illian mais je sais qu’il ne serait toujours pas d’accord, je croisai juste les bras en laissant un petit regard à mon contractant.

-Vous ne mourrez pas aujourd'hui mademoiselle, pas de notre fait.

Illi se rapprocha tout doucement vers moi d’un pas très fatigué. Il m’attrapa le bras et s’appuya sur moi. J’eus un moment de pitié pour lui … Je le soutenus.

-Excusez nous de vous avoir effrayé, mais je peux vous assurer qu'en aucun cas nous ne sommes un danger pour vous.

Parle pour toi, tu n’étais peut être pas un danger pour cette demoiselle mais moi si, j’étais plus qu’un danger, j’étais une menace ; à n’importe quel moment je pouvais la réduire en pièce. Illian me regarda comme s’il cherchait du soutient, je détournai le regard. Je ne voulais pas l’aider, j’étais encore vexée pour ce qu’il m’avait dit juste avant. Mais même sans le voir je sentais son regard qui implorait du soutient … je soupirai et dis à la jeune fille :

-Nous ne vous voulons aucun mal … J’espère ne pas vous avoir trop … impressionnée ?

Je n’eus pu m’empêchée de lâcher un rictus, je voulais tout faire pour paraître la moins crédible possible. Je ne voulais pas me soumettre à … ça !