Marcher, marcher, encore et toujours marcher… J’étais dans le centre ville de Leverru, coincé entre les animations, les marchands ambulants et les gens qui faisaient leurs course ou tous simplement qui se promenaient. La chance me souriait, pour une fois les rues n’étaient pas totalement bondés, je ne disais pas qu’elles étaient vides, bien au contraire, il y avait bien assez de personnes qui se pavanaient pour moi, seulement en pleine journées ils étaient souvent occupés. Les paysans s’attardaient dans leurs champs, espérant avoir une meilleurs récolte chaque années, les femmes s’occupaient de leurs enfants et des taches ménagères qui étaient nombreuses quant aux maris de ses gentes dames, ils travaillaient, des heures et des heures de labeur pour souvent un piètre résultat. Travailler des heures pour quelques pièces, afin de pouvoir nourrir leurs familles…

Le soleil brillait de tous ses éclats, la température était idéale pour pointer le bout de son nez dehors, les oiseaux chantaient mais que demander de plus si ce n’était arrêter de ma pavaner dans cette ville qui n’en finissait plus de ses rues, ruelles, places et je vous en passe. A peine le temps de flirter avec les multiples échoppes que c’était repartie pour trouver les autres produits que l’on m’avait chargé de trouver et la liste était longue, bien trop longue d’ailleurs, tout un tas de chose bien inutiles qui ne seront jamais sortie des placards dans lesquels ils allaient être rangés, mais bon… Je n’étais pas à Leverru pour faire un débat sur ma liste de course qui s’allongeait de semaine en semaine sans aucune raison apparente, pas seulement de la nourriture, mais aussi des objets qui ne ressembler guère à quelques chose, d’ailleurs cela faisait belle lurette que j’avais cessé d’essayer de trouver à quoi ils pouvaient bien ressemblaient et servir.

Devant moi, des gens et des gens, comme il en existait des milliers à travers ce monde, à perte de vu des têtes, des mains, des bras, femmes hommes ou bien enfants peut importait il y en avait de tous les côtés. Parmi, toutes ces personnes qui se baladaient, une me disait étrangement quelques chose, je ne savais plus trop qui, mais je l’avais déjà croisé. Je prenais une allure plus rapide afin de le rattraper, il ne marchait pas lentement le bougre et en attendant les échoppes ou je devais m’arrêter pour acheter des produits défilaient sous mes yeux sans que je m’en préoccupe grandement. Je suivais cette homme à la trace, attendant d’être assez proche de lui pour l’interpeller, plus que quelques mètres et je pouvais. Mon regard se portait désormais que sur lui, les gens qui passaient à mes côtés ne me faisaient ni chaud ni froid je ne leur adressais même pas un regard ou bien un sourire, je me contentais de marcher le plus rapidement sans que cela ne fasse suspect tout de même.

Plus je me rapprochais de cette homme plus il m’était familier, je m'en souvenais mal, même pas du tout de comment je le connaissais, à vrai dire, au manoir les gens défilaient, les visages, les manies de chacun et je préférais d’avantage me concentrer sur mon travail que de regarder tous les hôtes que l’on pouvait recevoir. Après m’être donné tant de mal à rattraper cet homme qui marchais à toute vitesse, j’étais enfin à sa hauteur, j’avais mit du temps certes mais j’avais réussi, comme quoi les efforts payaient toujours. Ma certitude était fondé, je le connaissais, sa démarche, sa façon d’être, de marcher, tout mais qui ? Cela était encore un mystère, je n’arrivais pas un mettre un nom sur le dos que je voyais. Sans l’ombre d’un doute je le dépassais, je devais sembler étrange à ce moment précis, imaginez vous, un homme dépasser une personne qui marche déjà d’un pas bien décidé…

Je m’arrêtais brusquement devant lui, sans crier gare et sans faire attention, le pauvre homme, il devait bien ce demander ce qu’il était en train de lui arriver. Ho, bien sûr pas grand-chose, car dans l’histoire, si je m’étais trompé depuis le début… Je ne le regardais même pas, enfin si je le survolais du regard, cependant j’étais bien trop pressé de savoir qui il était.

- Excusez-moi… Nous…

Je m’arrêtais en plein milieux de ma phrase, je ne pouvais pas croire ce que je voyais devant moi, un revenant, un fantôme, les mots me manquaient. Cet homme je le connaissais bien, tout le monde savait qui il était d’ailleurs…

-Leo ?… Non, ce n’est pas possible, je dois rêver… C’est bien toi Leo ?...

Il ne devait pas être bien tard dans la matinée mais pour Leo, le temps n’était plus rien, il ne voyait plus les heures défilées ces derniers jours. Tout était monotone depuis que son maitre ainsi que son meilleur ami avait perdu la vie. Comment cela avait-il pu arriver alors que son rôle était de le protéger ? Les images défilaient encore dans sa tête ainsi que les éclats du Chain qui volaient dans tous les côtés. Mais le brun ne se laissait pas abattre pour autant ! Son désir était présent. Le désir de changer le passé pour ramener Elliot et donc de parler à cette Volonté de l’Abysse. Mais cette voix qu’il entendait fréquemment dans sa tête, le perturbait en ne peut plu. Était-ce donc ça que le futur héritier des Bezarius endurait avec Jack ? Alors que lui, possédait son ennemi Glen. Tout ça n’allait surement pas se terminer par des sauts de bonheur malheureusement. Mais le jour n’était pas encore arrivé.

Couché sur son lit, il tourna légèrement la tête pour voir que le soleil était déjà très haut dans le ciel et que le temps semblait idéal. Trop idéal pour Leo qui ces temps, préférait voir de la pluie ou les nuages cachant cet astre trop brillant à son gout. Se mettant gentiment assis sur son matelas, le nouveau Baskerville décida que se morfondre ne servait à rien et qu’une bonne promenade dans la ville, ne lui ferait qu’un plus grand bien mais tout en restant le plus discret possible.

Attrapant ses nouveaux habits de noble qui ne le mettait pas encore très à l’aise comme avant, il portait un simple uniforme de servant, il se dirigera doucement vers la sortie. Les autres membres du clan n’aimaient pas beaucoup quand il sortait tout seul de peur que quelque chose arrive à Glen. Mais Leo, aimant quand même sa liberté, ne se gênait pas pour gambader par-ci ou par-là sans les prévenir. Il attrapa donc son manteau noir très discret, le brun sortit de la cachette se dirigeant vers Leverru.

Une fois arrivé sur place, il ne passa pas tout de suite par les rues marchandes qui avaient pour habitudes de rassembler un grand nombre de noble. A la place, l’adolescent prit une petite ruelle pour arriver à un coin de la ville un peu plus pauvre. Ici, il était sûr de ne pas croiser quelqu’un qui faisait partie de la haute société. Après tout, qui viendrait faire ses courses dans un coin aussi paumé et malsain comme dirait certaines personnes. S’attardant quelque fois sur les étalages, le Baskerville se stoppa pour acheter un ou deux fruits pour sa route qu’il paya bien entendu. Il avait beau faire partie d’une famille considéré comme voyou, Leo n’en était pas mal poli non plu ! Il savait très bien que les marchanda travaillent durs pour récolter toutes ces bonnes choses. Un petit peu plus loin, le garçon arriva devant un stand comportant une tonne de livre ! Ne pouvant résister à la tentation, il ne perdit pas une seule seconde avant de consulter des ouvrages qu’il ne connaissait pas et n’avait jamais aperçu. Son amour pour les livres prit encore une fois le dessus et un sac contenant trois gros bouquins arriva rapidement dans ses mains.

Se disant que la journée serait enfin égayée par cet achat somptueux, il recommença sa petite marche avant de sentir quelqu’un le prendre par l’épaule et de se mettre en face de lui. Une mine de surprise arriva rapidement sur son visage. Quelqu’un l’avait-il donc reconnu ? Ne disant rien pour le moment, il ne fit que regarder l’homme placer à ses côtés en le détaillant discrètement. D’après ses habits, il ne devait pas être un pauvre comme les autres acheteurs de ce recoin. Était-il donc un noble ? De plus, son visage lui rappelait quelqu’un mais sans plus. L’avait-il dont déjà vu et sa mémoire lui jouait des tours ? Pourtant Leo n’avait pas une mémoire de poisson rouge. Loin de là !

Une nouvelle surprise arriva aux oreilles du garçon quand son interlocuteur lui lança son prénom en pleine face ! Il le connaissait donc bien… Ne voulant pas d’ennuis alors qu’il avait commencé une bonne journée, il fit deux pas de côtés avant de prendre la parole.

- Vous devez vous tromper de personne. Navrez de vous décevoir.

Ne disant rien de plus et en espérant que cet homme n’allait pas le retenir une nouvelle fois, il fit deux pas en avant pour le dépasser et faire comme s’il ne l’avait jamais vu alors que sa mémoire venait de refaire surface. Ce garçon était l’un des serviteurs principaux de Mademoiselle Sharon Rainsworth. Si sa maitresse ne se trouvait pas loin, il allait sérieusement être dans de beau draps…

En voyant son visage sous mes yeux j’enlevais rapidement ma main qui était posé sur son épaule, un frisson me parcourait le corps, m’irisant le poil, lui vivant et son mes yeux. La scène n’était pas imaginable, je devais sans doute me trouvais dans un mauvais rêve et il fallait que j’en sorte le plus rapidement que je pouvais, secouant la tête dans tous les sens je comprenais que tout était réelle et non une illusion comme je l’aurais préférais et souhaiter de tout mon cœur… Que devais-je faire, lui parler ou bien faire comme ci je m’étais trompé, que ma vue était défaillante ? Non, je le connaissais et quitte à être méchant envers ce pauvre homme autant avoir quelques réponse à certaine question que la plupart des gens se posaient.

Un mauvais rêve dans le coeur de la ville, ou les gens passaient en me bousculant, comme si j'étais qu'une simple poupée, comment pouvait-il avoir le culot de se trouvait dans cette ville, était il débile ou juste inconscient, un mort bien vivant, un disparut que tous le monde cherchaient sans jamais avoir le résultat attendu et moi je tombais sur lui en faisant des courses qui, en une seconde n’étais pas mon principal problème, je l’ai avait rétrogradé au second plan. Une simple corvée à faire et pour la réaliser j’avais encore du temps devant moi, je me concentrais sur Leo, qui se trouvait devant moi qui ne semblait pas le moins du monde surpris, dans ses parole je pouvais sentir de l’assurance, pas une once de peur, rien... Comme si le fait d’être trouvé ne lui faisait ni chaud, ni froid, un vent glacial traversait mes veines.

L’homme ne semblait pas me reconnaitre, ou était-ce moi qui faisais fausse route ? Mon esprit s’embrouillait, mon cœur battais un peut plus vite à l’idée de l’avoir confondu. Mais non c’était bien lui, Leo, ses cheveux noir, son visage fin, sa corpulence et son âge, tous concordaient à sa description, aux souvenirs que je me faisais de se serviteur, certes je ne le connaissais que très peut et nous nous n’étions pas grandement vu, seulement de temps en temps par-ci, par-là quand j’accompagnais Lady Rainsworth pour des réceptions ou autres choses toutes aussi barbante et longue qui étaient du à son rang des plus important. Bien sûr j’avais choisi cette vie, cavaler de gauche à droite, obéir ou ordre que l’on me donnait, cette vie pas très palpitante, mon métier de serviteur, en voila d’ailleurs une chose que j’avais en commun avec Leo, nous exercions le même métier, bien entendu sa situation n’étais pas la pareille et je ne l’envier sur aucun point.

Je le dévisageais, cherchant à être bien sûr de mes dires même si je l’étais déjà, son sac ne ressemblait plus trop à cela, il était tellement énorme que je me demandais comment il faisait pour e pas céder et en voyant ses mains remplis de bouquins de toute tailles je me disais que son sac devait en contenir lui aussi, un homme bien sympathique aurait proposé son aide mais son statut ne me donnait nullement l’envie de lui demander…

-Ce long moment d’absence t’a sans doute ramollit le cerveau, nous nous sommes déjà rencontrer et a de multiples reprise.

Je ne prenais pas un ton des plus aimables que je possédais en galerie mais cet homme, ne le méritais à mon gout, après toutes les larmes qu’il avait fait couler sur les joues de diverse et nombreuse personne. Leo, pourtant il était fort sympathique, à croire que la malchance ou je ne savais décrire ce qui lui était arrivé le touchait que les personnes qui ne le méritait pas, mais la vie en est ainsi et l’on ne peut changer le court des choses…
Je tentais tant bien que mal de dissimiler ma surprise, qui pourtant était bien grande, je reprenais doucement et pas sans mince difficulté mon calme avant de reprendre la parole.

-La surprise est bien grande, te voir, si seulement je m’y attendais…

Dire que Leo n’avait prévu qu’une simple petite sortie pour faire quelques courses… De loin l’idée de faire une mauvaise rencontre et que quelqu’un le reconnaisse parmi les étalages bon marché de la ville où tous les gens étant démuni vendaient des marchandises en moyen état. Pourquoi un membre de la haute société s’aventurait-il donc en ce lieu ? Était-il tombé sur un membre de Pandora pour son plus grand malheur ? Du moins, il espérait vivement que l’homme ne le retienne pas et qu’il puisse simplement continuer sa route en rentrant chez les Baskerville. Malheureusement pour Leo, cela ne fut pas aussi simplement comme cet inconnu semblait bien l’avoir remis en tête et de comprendre à qui il venait vraiment de faire face. Soupirant assez bruyamment pour faire entendre à ce dernier qu’il l’ennuyait au plus au point, il finit quand même par se retourner pour voir ce que ce dernier voulait savoir finalement. De toute façon, ce gêneur ne semblait avoir aucun moyen pour se défendre et Leo possédait quand même le Jabberworck. Bien qu’il n’aime pas l’utiliser en grande foule, s’il devait le faire pour ne plus avoir d’intrus dans sa route, il le ferait sans hésiter.

Ecoutant donc les prochaines paroles de l’homme, le Baskerville prit un air blasé en entendant dire que son cerveau avait ramolli. De ce fait, le brun comprit rapidement qu’il avait à faire à quelqu’un de pas très important comme une personne de la haute famille ne se serait pas adressée de cette façon à un étranger. Il ne connaissait qu’Elliot ayant la faculté de se comporter ainsi. Mais comme on le dit si souvent ; il faut toujours une exception pour confirmer la règle et il l’avait eu comme meilleur ami un très long moment… Mais le moment n’était pas à la nostalgie. L’adolescent leva la tête vers le ciel comme s’il essayait de réfléchir d’où il pouvait bien avoir entre vu cet humain.

Après quelques minutes de réflexion, un tilt parvint dans son esprit et Leo se rappela l’avoir vu une ou deux fois en compagnon de la jeune Rainsworth quand l’albinos ne se trouvait pas à ses côtés. Surement trop occupée à boire du thé pour se déplacer et se battre. Après tout, presque toute la famille était comme ça non ? Mais ne voulant pas donner raison à l’homme pour perdre encore plus de temps, il mentit d’une très jolie manière.

- Désolé mais je ne me souviens toujours pas de vous. Je me demande bien où nous aurions pu nous croiser.

De plus, le ton que le jeune garçon avait pris, n’avait pas forcément plu à Leo. N’avait-il donc pas le droit de vivre sa vie maintenant ? Et d’aller à la rencontre de la volonté de l’Abysse pour faire revenir à la vie son défunt maitre ? Bien sûr, il se garda cette pensée pour lui et n’allait pas le moins du monde la lui partager. Mais soudain, pour continuer son petit mensonge, une petite idée lui parvint en tête.

- Peut-être que si vous me disiez votre prénom et nom, cela me reviendrait-il en mémoire ?

Roh et qu’est-ce que ça l’énervait de devoir vouvoyez les personnes ! Surtout que l’étranger ne se gênait pas pour le tutoyer. Devait-il faire pareil ? Mais dans ce cas, son mensonge prendrait peut-être terme ? Il préféra être sur ses gardes en écoutant la suite des parles du brun en face de lui. Était-il donc si surpris de le voir ? C’est vrai qu’il n’avait plus donné aucune nouvelle depuis l’accident au Manoir Yura mais là était le but. Il devait se faire discret pour ne pas mettre le doute sur le fait qu’il soit le nouveau respectable pour Glen Baskerville. Naturellement, il répondit donc à la question posée d’une manière tout à fait calme.

- N’aie-je donc pas le droit de venir faire quelques courses et d’acheter de nouveaux livres ?

Bah oui… Il n’allait quand même pas s’ennuyer une journée de plus au repaire des Baskervilles ! Surtout que ses petits livres chéris lui manquaient terriblement… Alors un peu de lecture, cela ne faisait aucun mal !

Je m’imposais largement à Leo, sans lui demander son avis je me mettais à lui parler, comme ci cela était tout à fait normal, mais ce n’était loin d’y être. Leo petit brun devait vraiment être surpris d’un tel comportement, surtout qu’il n’avait pas l’air de mettre un nom sur ma tête, ou peut être qu’il ne voulait pas. Mais peu pouvait m’importer, j’allais lui remettre les idées au clair, son cerveau ce souviendra sans doute de moi ainsi. J’étais forcé d’avouer que je n’avais été guère des plus sympathique envers le jeune homme, en y repensant j’avais clairement manqué de tact, je ne savais pas ce qu’il lui était arrivé et j’oser lui parler comme je l’avais fait. Je mettais adressé à lui sachant pertinemment son métier, il était vrai que dans le temps son nom était tout comme le mien, celui d’une grande famille Ducale, mais il n’en faisait plus partie et puis même, son rang correspondait à celui que j’avais, c'est-à-dire bas, bien bas dans la hiérarchie de la haute société. Nous n’étions que de simple serviteur, devant obéir aux moindres ordres et désires des personnes que nous servions.

La tête de Leo changeait doucement, un autre sourire venait à lui, je ne savais le décrire, il n’avait pas l’air énervé, c’était autre chose mais quoi, là était la question. Je le regardais toujours avec insistance, quelques paquet dans les mains, car oui à la base je n’étais pas venu en ville pour parler avec le jeune homme mais bel et bien pour faire des courses qui n’était toujours pas et loin de là finie lors de la rencontre avec Leo. J’attendais de sa part une quelque conque réponse, mais il ne semblait pas décidé à me la fournir. Je ne pouvais lui en vouloir, c’était vrai qu’il était libre de choisir sa vie, ce n’était pas moi qu’il faisait souffrir avec son comportement, non... Mais la famille Nigtray et toutes les personnes qu’il avait côtoyées de plus près.


- Désolé mais je ne me souviens toujours pas de vous. Je me demande bien où nous aurions pu nous croiser.

Pauvre de lui, il avait vraiment perdu la mémoire, à son âge si ce n’était pas malheureux, s’il commençait si jeune, je me demandais bien comment il allait finir et tous cela m’inquiétais fortement. Comment je pouvais lui expliquer nos rencontres ? Elles avaient été souvent très brève et généralement accompagné de Lady Rainsworth, peu nombreuse et courte, avec ça il allait être avancé, mais je n’avais meilleur explication, après c’était à lui de faire chauffer son cerveau. Ma réponse n’étais pas des plus pertinente bien au contraire, je restais assez vague, ne sachant pas de trop moi-même quant nous nous étions vu la dernière fois, cela devait remonter à bien longtemps, car le temps passait si vite...

-Certainement au manoir Rainsworth, je ne saurais dire.

Je faisais un petit sourire cacher par la gêne occasionnée par ma réponse qui était bien flou, il était difficile de donner un lieu ou même une date, je voyais tant de monde passer... Moi qui voulais le piéger, j’étais bien le dernier embetter maintenant, mais sans le savoir il me venait en aide en continuant de parler pour savoir mon identité. Il me sortait d’un bien beau pétrin, je faisait la personne totalement à l’aise, ce qui était loin de la réalité, mais les apparences faisait tous.

-Je me nome Zack, mais en quoi cela peut être utile ? As-tu t’en perdu la mémoire ?

Je ne donnais point le nom, je n’en voyais tout simplement pas l’utilité, que pouvait-il bien faire que ce soit celui d’une famille ducale ou bien un autre non connu ? Je lui répondait calmement, en prennent mon temps, ce qui m’avais cruellement manqué dans mes précédentes paroles. Je savais reconnaître mes tors, du moins avec certaines personnes et les reconnaître ouvertement avec lui ne m’intéressait guère. Je continuais de l’offenser un peu plus, mais je venais de dire sa machinalement, mes propos étaient sortit sans que je réfléchisse. Je venais juste de me rendre compte à quel point elles étaient peu accommandante mais surtout assez blessante.
Je faisais des aller retour entre ses sacs et son visage, comme si de rien n’était, un petit air innocent au passage. Leo changeait de sujet, il parlait désormais des livres qu’il portait, je n’avais fait aucune remarque, je ne comprenais pas pourquoi il venait m’en parler. Il avait perdu la mémoire, mais pas le goût de la lecture. Si seulement cela pouvait le faire changer de sujet, je serrais bien content...

-Tu n’as pas perdu l’envie de lire à ce que je vois.

Hé bien, Leo ne semblait pas avoir la possibilité de passer le reste de sa journée tranquille. Cet énergumène ne voulait vraiment pas le laisser partir tranquillement. Dans ce cas, Leo se stoppa un petit moment pour essayer de participer au jeu de cet homme. Premièrement, il devait se rappeler de son identité et cela semblait partir sur une voie positive. Posant tout de même une question pour être certain, il toucha juste en l’entendant dire que le dernier lieu de rencontre semblait être le Manoir de Demoiselle Sharon. Petit à petit, le visage de ce type lui revenait en tête. Il fallait dire que Leo ne retenait pas tout le monde. Les membres de famille importante, il les connaissait mais quand cela partait sur des serviteurs, ce qu’il était surement, sa mémoire disait comme un stop. Surement que le noiraud préféré garder cette partie pour les livres qu’il trouvait bien plus intéressant et culturel. Que voulez-vous, Leo était toujours amoureux de ses ouvrages et encore plus depuis qu’il était arrivé dans la repaire secret de la famille Baskerville.

Mais ne restons pas sur ce sujet comme le dénommé Zack venait de se présenter tout en lui disant qu’il avait t’en que ça perdu la mémoire. Mais pourquoi ne pas jouer là-dessus pour faire passer le temps justement ? Cela pouvait être quelque chose de bien amusant et surtout que Leo n’avait rien à faire chez les Baskerville. Pour une fois, ses livres pouvaient attendre quelques minutes en plus ! Tant qu’on ne les lui volait pas. Car là, je ne préfère même pas connaitre le sort du petit voleur pas malin du tout. Ca serait comme signer son arrêt de mort. Faisant semblant de réfléchir en penchant la tête sur le côté, il ajouta un doigt vers sa bouche en regardant le ciel. Une manie qu’il prenait souvent dans le temps et qu’il s’amusait à reprendre pour faire passer de fausses idées. Tapant dans sa main, il fixa Zack comme s’il venait de trouver la réponse à sa propre question.

« Je ne dois surement pas me rappeler de vous, car vous n’êtes pas quelqu’un de bien important. N’est-ce pas ? »

D’un côté, le brun n’avait pas été tellement gentil dans sa précédente réponse alors pourquoi Leo n’avait-il pas le droit de répondre dans le même domaine ? Même si certaines personnes pourraient prendre sa réponse comme de la provocation. N’empêche, y en avait-il tout de même pas un petit peu ? Pour faire comprendre à ce Zack qu’il commençait à en avoir marre de sa curiosité ?
Mais la discussion ne s’arrêta malheureusement pas là. L’ancien serviteur regardait l’homme en train de faire des va et vient entre lui et ses sacs… Il essayait de lui faire passer un message ? Allait-il lui piquer ses livres ?! Non, Leo pensait quand même avoir à faire à quelqu’un d’un petit peu honnête et pas à un voleur. Mais tout de même, il allait faire attention. Quand Zack reprit la parole, il lui fit la remarque qu’il n’avait pas perdu le gout de lire. Cette remarque le fit prendre un air de surprise. Comment était-il au courant d’autant de chose sur lui ? Surtout que le noiraud était convaincu de ne jamais lui avoir adressé la parole très longtemps. Enfin, ils n’avaient jamais parlé dans la confession voir même les hobbies. Ne pouvant se retenir, il fixa une nouvelle fois son interlocuteur avant de reprendre la parole sur un air calme mais aussi curieux.

« Comment savez-vous autant de chose sur ma personne ? »

C’était une question simple mais quand même assez délicate. Peut-être qu’il était en faite un agent de Pandora envoyer pour l’espionner ? Non, il ne serait pas venu tout seul et les autres coéquipiers seraient bien plus voyant ! Rah, dire qu’il était simplement venu acheter quelques livres et le voilà maintenant presque pris dans une impasse… Mais ce n’était pas pour autant, qu’il allait se laisser faire comme si de rien n’était !
( Voilà j'espère que ça te va. ^^ Tu pourrais juste changer de couleur pour les paroles? Ça me pète les yeux d'essayer de lire... TT )

Notre rencontre avait pourtant si bien commencé, rien ne prédisait qu’elle prendrait une telle tournure, les choses avaient dérapé, créant un climat peu propice aux dialogues et des moins agréable. Et encore cela pouvait être pire, nous ne nous battions pas, il fallait dire que je n’étais pas très doué dans cet exercice et je ne pensais pas que c’était une solution adéquate, je ne voulais pas entacher le nom que je portais et lui, ce n’était sans doute pas le moment de faire des vagues. Une parole, un ton qui n’aurait pas du être prie, un déclencheur qui était sans doute mes paroles, le fait que je le reconnaisse et la façon que j’avais utilisé pour lui parler. Mes courses c’était stoppé net, ce n’étais pas ainsi que je pouvais espérer rentrer dans les plus bref délais. Tout ce brouhaha commençait à me donner mal à la tête, tous les bruit ce mettaient à raisonner dans mon pauvre cerveau qui n’en demandait pas temps et qui avait du mal à supporter. Mais je faisais comme si de rien n’étais, gardant un large sourire sous mon visage tout en continuant de le regarder.

Leo mettait son doigts près de sa bouche, montant son regard au ciel, il fallait dire que le temps était magnifique, un grand soleil pointait le bout de son nez et malgré les quelques brise de vent il n’y avait pas tant de nuage que ça, juste un ou deux qui ce promenaient par-ci, par-là histoire de faire un jolie tableau. J’étais partie dans mes pensés, oubliant pendant de courtes secondes ou je me trouvais, mais le jeune homme frappait dans ses mains et je revenais tout de suite à moi. Je continuais toujours à aborder mon sourire, attendant sa réponse qui venait à moi. Ne pas ce souvenir car je n’étais pas un membre bien important… Il n’avait pas tout à fait tord, le ton qu’il avait employé était égal au mien, il voulait sans doute ce venger et je ne pouvais lui en vouloir, surtout qu’il avait amplement raison. Je n’étais ni une personne importante, ni dans la haute société, juste un simple serviteur ayant était adopté, je faisais que mon métier, restant bien en arrière malgré le nom que je portais de toutes les histoires que la famille Rainsworth devait gérer. Je me mettais à rire doucement à la fois car se qu’il venait de dire me faisais rire alors qu’il n’avait rien de drôle, mais aussi pour caché le fait que ses paroles m’avaient un peu blessé. Rire, il n’y avait rien de mieux pour caché ses vrais sentiments et tous ce que l’on pouvait s’efforcer de ne pas laisser paraitre.

-La famille Rainsworth est composé exclusivement de femme, tu devrais le savoir avec le temps, à moins que sa aussi tu ne l’ais oublié.

Je ne lui disais toujours pas mon statut, pourtant je n’avais nullement honte, ce que je faisais me permettais de gagner correctement ma vie et je l’aimer, chaque jour j’apprenais de nouvelle chose, ce n’était vraiment pas un métier très difficile, de plus l’ambiance au sein du manoir était plaisante.
Il avait tant de livre, j’aurais bien aimé savoir de quel sujet ils pouvaient bien traiter. Je n’aimais pas vraiment la lecture, cette chose que je trouvais forte ennuyeuse la plus part du temps, mais j’avais entendu dire que Leo avait très bon gout dans ce domaine, alors je m’interrogeais, était il plutôt grande lecture ou bien lisait il des livres sans grande importance, qui n’étais pas connu, qui ne montrer nullement l’intérêt d’être lu et encore moins acheté. Je détournais donc, encore une fois mon regard, fixant tous ses livres ainsi que les sacs dans lesquels ils ce trouvaient. Le calme ne durait jamais bien longtemps, mon interlocuteur reprenait la parole, à nouveau j’entendais le son sortir de sa bouche. Il prenait un air bien curieux, voulant savoir comment je connaissais autant de chose sur lui. La réponse était bien simple, j’avais entendu tellement de chose sur lui venant de tant de personne différente que j’avais finie par le connaitre à travers les dires.

-Après ton départ, j’ai si souvent entendu parler de toi, les gens était bien triste…

La tristesse amène les gens à parler, ce confier et comme ils me voyaient assez souvent ils m’avaient raconté à moi leurs pensés et leurs souvenirs avec le jeune homme. Je parlais avec un ton assez sympathique, ne cherchant pas les conflits, d’ailleurs, je ne savais pas ce que je voulais…

Est-ce que Leo devenait curieux ? Non, même pas du tout en ce moment. Après avoir entendu les paroles de Zack, il eut la confirmation qu’il ne devait pas être plus haut qu’un serviteur, comme lui autre fois, sachant très bien que la famille était composée que de membre féminin. D’ailleurs, Leo s’était toujours demandé où avait bien pu passer les membres masculins de cette famille. Qui sait, peut-être faisaient-elles les mantes religieuses avec ces derniers ? Non mais, pourquoi avait-il ce genre de pensée là ? Était-il autant en manque de lecture pour penser à ce genre de chose ? Enfin bref, son attention se posa une nouvelle fois sur le type en face de lui.

Cela n’empêchait pas Leo de vouloir savoir comment le jeune garçon semblait avoir apprit des choses sur lui alors qu’il ne lui avait jamais parlé auparavant. Il y avait donc autant de personne que ça qui parlait de lui parmi les nobles ? Le noiraud en fut quelque peu surpris car il ne connaissait pas autant de monde que ça. A sa connaissance, il ne connaissait même que très peu de personne qu’Elliot côtoyait comme sa famille essayait de l’occuper lors des grandes réunions. Parfois, le serviteur arrivait à suivre son ami sans que la famille Nightray ne le sache mais ce n’était pas bien souvent malheureusement. En attendant Elliot, Leo lisait tranquillement un livre dans sa chambre.

Mais bon, que pouvait-il bien répondre à cette réponse ? Pas grand-chose surtout qu’il n’avait pas forcément envie de parler. Ce qui l’étonna aussi, c’est que le jeune homme ne lui posa pas de questions sur ses yeux… Il était vrai que par le passé, Leo avait pris l’habitude de les cacher et que maintenant, il ne le faisait plus… Signe qu’il était désormais un vrai Baskerville. D’ailleurs, que dirait Zack s’il l’apprenait ?

Faisant un geste du bras, le sac un peu trop remplit glissa légèrement faisant tomber un livre de son emprise. Sans plus attendre, il se pencha pour prendre ce dernier en étant content qu’il ne soit pas tombé dans un emplacement mouillé. Le nettoyant un petit peu, il laissa dévoiler le titre du livre qui pouvait paraitre quelque peu bizarre… Il y avait un gros « ero » écrit dessus. Mais n’ayant aucune honte, il le remit simplement dans son sac avec ses copains.

« Heureusement qu’il n’est pas abimé »

Et oui, en ce moment même, Leo était plus intrigué par ses futurs livres que par la personne qui était en train d’essayer de lui parler. Il finit quand même par le regarder une nouvelle fois mais pas pour la même raison qu’il pourrait le penser. Un gros bruit venait de derrière le Rainsworth et semblait même assez assourdissant comme Leo fit une légère grimace. Qu’était-il en train de se passer ? Surtout que des cris venaient s’ajouter à ce grand brouhaha. Est-ce qu’un Chain venait de faire son apparition ? Pourtant… Les Baskerville n’avaient pas mentionné que des Chains en liberté se trouvaient par ici. Mais quelque chose clochait, la poitrine ou plutôt le pacte récent avec le Jabberwocky lui picotait un peu. Mais ne voulant pas attendre, il s’avança à contre peuple pour en avoir le cœur net. Si Zack voulait le suivre, il le pouvait. Mais il pouvait aussi prendre ses jambes à son cou et partir.

« Que peut-il bien se passer...? »

Perdait-il la mémoire ? Tout le monde savait que dans la famille Rainsworth les seuls hommes que l’on pouvait distinguer étaient des serviteurs, des employés bons à exaucer ce qu’on leur demander. J’avais beau essayer de me souvenir… Jamais j’avais vu le père de la jeune demoiselle, ni aucune de ses dames en charmante compagnie … je les plaignais d’un certain côté même si cela était leur choix. Le temps commençait à changer, le soleil s’en allait peu à peu laissant place à de vaste nuage, il ne fallait pas qu’il pleuve, je n’avais pas finit de trouver et d’acheter tout ce que l’on m’avait demandé, j’étais là, devant Leo qui avait bien changé de comportement depuis la dernière fois et a ce que j’avais entendu. Mais avec le temps les gens changent, les mentalités aussi non ? Je me demander ce qu’il avait pu devenir, ce qu’il faisait, mais le temps n’était pas à lui poser ce genre de question, non loin de là et comme je comptais bien le tenir encore un moment pour avoir des réponse a quelques questions, j’aurais tout le loisir de lui demander à se moment là. J’étais dans mes pensées, le regardant toujours autant et droit dans les yeux, je revenais à moi quand un bruit survenu. Leo venait de faire tomber un de ses livres, non ce n’était pas possible, un de ses précieux livre tomber. Lui qui en prenait si soin, y faisait attention comme à la prunelle de ses yeux en avait échappé un, il était malade, avait il de la fièvre ?

Je faisais de grand yeux, regardant le livre joncher le sol et le jeune homme qui ce penchait assez rapidement pour le récupérer. Il fallait dire que le sac était bien remplit, un peu de trop quand on voyait que les piles de livres dépasser du sac qui devait être à la limite de céder et assez lourd. Je me demandais combien il avait réussi à en mettre dedans, à en empilait le plus possible et à en mettre dans chaque petits coins et recoins du sac… Bref, il récupérer le livre et l’essuyait, à ce moment je voyais que le début du titre qui était écrit gros, très gros, c’était difficile de louper ce qui était marqué à moins d’être aveugle, « ero ». Ce n’était que le début, et mes idées mal placé prenaient le dessus. « ero » comme érotique ? Je secouais la tête, ce n’était pas possible de la part du jeune serviteur non, ce n’était pas son style de lecture, du moins c’est ce que je pensais. Je le voyais plutôt des lires des livres de la grande littérature, bien connu et réputé pour leurs psychologies et mots complètement improbable et incompréhensible que personnes ne pouvait utiliser tellement ils étaient compliqué et certainement que peu employé mis à part par les personnes du haut monde et encore j’avais des doutes… Après l’avoir soigneusement dépoussiéré et dit une phrase comme quoi il avait de la chance blablabla il le remettait avec les autres bouquins, augmentant un peu plus la pille qui ce faisait bien grande

-Tu veux que je t’aide à en porter ?

Je me faisais gentil, tout ça pour avoir des informations sur lui, savoir ce qui lui était arrivé, car personne n’en savait rien, le grand mystère plainait sur son histoire, des rumeurs circulait, enlevé, mort, changer de camp ou bien encore partit pour ce marier. Des rumeurs bien plus drôle les unes que les autres et totalement improbable pour la plupart. Je voulais faire un bout de chemin avec lui, je rangeais donc ma liste de course qui n’était toujours pas faite dans l’une de mes poches de pantalon et le regardais avec un grand sourire. Je voulais juste qu’il accepte, rien de plus. Mais, une chose nous arrêtait, tout les deux, un grand bruit sourd venait de derrière moi, que ce passait il ? C’était quoi ?
Les gens, tous affolé essayait juste de fuir, partir le plus vite possible de cet endroit, alors que moi et Leo on voulait savoir ce qui était en train de se passer ? Sans savoir à quoi s’attendre, le jeune brun aller à contre courant, au sens inverse du peuple qui pousser et criait dans tous les sens possible et inimaginable. Je me demandais quoi faire, le suivre ou bien prendre exemple sur les autres ? Après quelques secondes de réflexion, je décidais de le suivre, ma curiosité était bien trop forte et elle prenait le pas, j’allais passer du temps avec lui, une occasion pour lui parler, en savoir plus sur lui, enfin j’espérais.

-Je viens avec toi, à deux c’est plus facile non ?

Tandis que les bruits de cris, hurlement et autre chose qui donnait mal à la tête ce faisait entendre, nous on avait décidé, comme deux fous de ne pas faire comme tout le monde, guérir le mal par le mal non ? Aller voir ce qui ce passer…Je pensais à un Chain ou bien les Baskerville qui auraient fait encore des leurs… Mais si ça ce trouvait se qui était en train de se passer n’avait aucun rapport…

Mais que pouvait-il bien se passer alors que la journée avait commencé normalement et surtout sans embrouille ? Voilà que maintenant notre Leo se retrouvait avec un serviteur dans les pattes ainsi qu’une attaque de quelque chose qu’il ne connaissait pas encore. Si c’était les Baskervilles, le voilà bien dans la galère comme il ne devait pas sortir sous surveillances et son identité serait vite révélée alors qu’il n’en avait pas encore vraiment l’envie. Le Baskerville savait pertinemment qu’une fois sa relation avec les Baskerville mise à jour, qu’il ne pourrait plus lire tranquillement dans son coin et aurait besoin de faire de nombreuses missions ou autres trucs barbants.

Ignorant la première question du Zack, il commença gentiment à se diriger à contrecourant de la foule en essayant de ne pas faire tomber ses livres qui étaient bien encombrant dans ce genre de situation. L’idée de les mettre dans un coin et de revenir lui avait passé par la tête mais des vols sont si vite arriver… Et pour Leo, voler ses livres c’est comme volé une tonne d’argent ! Et je ne donne pas cher de la peau du coupable. Mais ne nous égarons pas dans un nouveau sujet passionnant causant de littérature Leosienne. Continuant d’avancer, le noiraud remarqua que l’autre homme était en train de le suivre. Non mais quel pot de colle celui-là sérieusement ! Et pourquoi il voulait l’aider ? Qui lui disait que si c’était un Chain que Leo allait se battre. Soupirant un très grand coup, notre ancien serviteur se tourna vers Zack avant de reprendre la parole.

« Fais comme tu veux mais si tu meurs, il ne faudra pas se plaindre à moi. »

Levant les bras comme pour lui faire encore mieux comprendre son jemenfoutisme. Il se tourna pour arriver vers l’emplacement de l’attaque. Effectivement il y avait un grand Chain attaquant les villageois à une vitesse assez fulgurante. Au premier coup d’œil, le Baskerville ne reconnut pas le Chain d’un des siens ce qui le rassura quand même assez rapidement. Par contre, que faisait un Chain en liberté dans les rues de Réveil ? Y avait-il un problème avec l’Abyss finalement et un détraquement se faisait sentir ? Il fallait qu’il en parle avec les autres rapidement mais devait-il laisser les habitants se faire ainsi tuer. Soupirant encore une fois devant le massacre qui se passait devant ses yeux, il se gratta légèrement le haut du crane comme s’il se demandait quoi faire.

Son choix se fit assez rapidement contre son envie et pourquoi donc ? Car le jeune adolescent venait de voir une petite famille se faire attaquer et qui possédait deux enfants. Ayant vécu pas mal de temps dans un orphelinat, Leo se refusa tout simplement de voir des gamins se retrouver encore une fois sans parents. Sortant rapidement son pistolet de sous son manteau, il posa finalement ses livres dans un coin avant de se jeter dans l’action. Zack allait-il l’aider ou pas ? Un peu d’aide ne serait pas de refus mais ne compter tout de même pas sur Leo pour le lui demander !