J’étais fière de moi, je venais de faire ma seule et unique bonne action de la journée, mais non je n’avais pas été forcé voyons, je pouvais aisément être gentil de mon plein gré. Je sortais de la ville la plus proche, un petit paquet marron dans l’une de mes mains, l’autre se trouvait bien au chaud dans ma poche de pantalon, une main figé par le froid me suffisait amplement. Tranquillement, je me diriger vers le manoir Rainsworth, je venais de me payer un petit aller-retour gratuitement jusqu’à la ville qui ce trouvait la plus proche cependant elle n’était pas à côté non plus et avec le temps l’impression de la distance augmentait. La nature se réveillait doucement, les oiseaux commençaient à user leurs cordes vocal en laissant sortir de leur bec une petite mélodie quant au soleil, ses premier rayons pointaient chaleureusement leurs nez, réchauffent légèrement l’air glacial de ce début de journée. Le petit sachet que je tenais dans ma main pétrifié par le froid me donnait l’eau à la bouche et pourtant je savais que rien n’allait finir dans mon estomac. Je faisais simplement mon métier…Etre serviable, oui oui je l’étais et encore aujourd’hui en était une preuve supplémentaire.

Je sentais une bonne odeur s’en extraire, j’avais une folle envie d’ouvrir le petit sac et de me rassasié avec de la bonne nourriture. De magnifique pâtisseries dorées encore tiède, ils avaient une légère forme arrondi, de bon croissant tiède au beurre, cependant mieux valait que j’arrête dans parler, je me faisais du mal pour rien, sachant que leur texture onctueuse ne toucheraient jamais mes papilles. Pauvre de moi, quel pauvre jeune homme je faisais…

Je m’étais mes yeux l’un devant l’autre lentement à allure un peut cadencer à une pareille heure il ne fallait pas m’en demander de trop non plus. Mes muscles dormaient toujours et mon corps souhaitait juste retrouver un bon lit moelleux dans le quel il pourrait se prélassait durant des heures. Mais ceci était seulement mes pensées car la vérité était tout autre et largement moins enviable. Plus j’avançais plus j’approchais de ma destination, au loin je commençais à apercevoir la devanture du manoir Rainsworth. C’été bon, désormais je n’étais plus très loin, je distinguais avec plus de précision à chaque pas que j’entreprenais cette magnétiseuse demeure qui se dressait devant mes yeux encore à moitiés fermé et les grilles ouvertes se dessinaient devant mo. Il ne me restait plus que quelques mètres à parcourir, les mètres de la victoire, je touchais enfin à la fin de ma promenade matinal. Mais moi qui criais déjà victoire… J’allais vite déchantais.

Une chose m’intrigua, ou plutôt une personne, non en vérité c’été simplement son attitude et non la personne en elle-même. Je n’étais pas le seul courageux à être debout de ci bonne heure cela me consolais un peut. Je m’arrêtais pour le fixait, il m’avait sans doute pas entendu et pourtant je ne cherchais pas à dissimuler ma présence mais il faut reconnaitre que quant nous marchons nous ne sommes pas bien bruyant…
Je me demandais qui être cette autre personne lever tout comme moi, au aurore, à le voire ainsi il ne ressemblait pas franchement à un serviteur au du moins pas un au service de la famille Rainsworthet son attitude allait aussi dans ce sens. A moins que ce brave homme fasse une étude sur les troncs des arbres, mais à quoi bon cella servirait ? A rien, le monde se fiche pas mal des arbres, ils permettent juste de pouvoir écrire sur des feuilles et rien d’autre. Je le fixais avec un air désespéré et à vrai dire je ne cherchais pas à comprendre un tel comportement, peut être jouait-il à cache-cache ou un autre jeu tout aussi enfantin. Je me contentais de restais là, sans bougeais ni émettre de son, juste le regarder sans tout comprendre. Les grilles de la propriété lui plaisait sans doute qu’il en restait bouche bé, pouvant les regardaient durant des heures derrière son tronc d’arbre. Cependant j’en doutais fortement et le regarder ainsi, sans bouger commençais à m’endormir. Je sentais mes paupières devenir de plus en plus lourde et dans un moment d’égarement en à peine deux secondes elles se fermèrent totalement. Je sentais le sac qui commençais à me filler entre les doigts tout doucement puis il finit par finir sa course sur le sol. Je n’avais pas remarqué que je n’avais plus rien à tenir dans ma main mais le bruit qu’il avait émis en touchant le sol lors de sa chute me réveilla. Soudainement je revenais à moi, non non, je n’avais pas eu un moment de divaguement j’avais simplement eut un moment d’intense réflexion durant lequel j’avais fermé les yeux.

Cette personne avait sans doute entendu le bruit le bruit du sac qui s’écroulait sur le sol, après tout il n’était pas si loin que ça de moi, à peine quelques mètres nous séparaient. Je ramassais le petit sac mais ne faisant pas attention, toutes les bonnes pâtisseries étaient restées sur le sol… J’avais entre mes mains un sac vide… Inutile je le lâcha le petit sac qui avec le vent se mit à volait dans tous les sens, sans direction précise, il divaguait allant d'un côté à un autre.

Cela devait être dans les huit heures du matin quand le jeune garçon reçu un ordre de mission lui demandant donc de jouer les espions dans les alentours d’une demeure Ducal appartenant à la famille Rainsworth. Pour tout vous dire, le jeune jumeau ne connaissait absolument rien de cette famille et il en avait un peu rien à en branler et d’après ce qu’il avait compris, c’était grâce à cette idée que cela fut lui l’envoyé car il allait obtenir le maximum d’information qu’importe qu’elle soit inutile ou pas. Les Baskervilles absolument savoir le moindre petit renseignement sur cette noblesse qui était plus qu’intéressante. Comment le jeune adolescent prenait cette mission ? Franchement, cela le faisait royalement chier, surtout à cette heure quoi, de la faire mais il en était bel et bien obligé.

En quelques minutes, il se prépara et cette fois-ci il enfila cet habit bleu foncé aux bordures jaunes qu’il trouvait beaucoup plus discrète que sa tenue blanche trop voyante pour une mission d’espionnage. Puis, il n’avait pas vraiment envie de voir ce vêtement couvert de sang comme c’était le dernier qu’il avait porté avant qu’il ne soit séparé de sa tendre jumelle. M’enfin, il devait faire attention et obéir aux ordres s’il voulait avoir la moindre petite information sur sa sœur de la part des Baskervilles qui lui avaient promis contre ses services. Il espérait au moins que ces derniers allaient tenir paroles mais Zion n’en restait pas pour autant imprudent et il serait capable de trahir la famille dès que quelque chose ne lui convenait plus ou qu’il venait à trouver une meilleure source pour retrouver sa jumelle.

Une fois ses deux bottes enfilées, il commença à se diriger vers le dit Manoir en n’oubliant pas de prendre une carte avec les indications du Manior. Il était content qu’aucun collègue ne vienne avec lui pour le déranger une fois de plus. Après tout, nous ne sommes jamais mieux servis que par nous même non ?

Il n’y eut pas pour beaucoup d’heure de marche comme vingt petites minutes lui suffirent pour arriver dans les alentours de la grande demeure. Zion se secoua vivement la tête pour ne pas partir une nouvelle fois dans ses pensées et, les mains dans les poches, il commença à faire le tour de la baraque pour prendre connaissance des lieux et surtout voir par quelle entrée il pourrait s’infiltrer.

Mais comme il écouta son instinct, il se dirigea donc vers un arbre et s’adossa contre ce dernier
Quelques minutes pour réfléchir correctement à la situation. Il parait que cette famille était composée de femme et qu’elle se trouvait être la moins puissante des grandes familles Ducales. C’était une aubaine pour Zion qui se dit qu’il n’allait pas avoir beaucoup de travail. Mais à cause de sa concentration trop intense, il partit à nouveau dans ses pensées et fut presque à deux doigts de s’endormir contre cet arbre qu’il trouvait bien confortable.

Mais soudain, un bruit le sortit de ses pensées en le faisant faire un petit sursaut. Quelques secondes après, alors qu’il venait de tourner la tête, un cornet en plastique lui arriva en pleine figure et l’adolescent fit des gestes dans tous les sens pour s’en débarrasser. Saloperie de sac qui n’allait là où il ne fallait pas rah !

Une fois sa petite guerre finie, l’albinos remarqua que le bruit venait d’un jeune homme en face de la demeure Rainsworth et une idée surgit soudainement dans son esprit. Il allait jouer la carte du petit invité tout perdu et innocent qui avait besoin d’un guide !

S’avançant vers l’étranger d’un petit air innocent, il se pencha un légèrement en avant d’un air inquiet qui allait parfaitement avec son piège. Après tout, il n’était pas du tout un Baskerville connu, alors pourquoi ne pas en profiter ?

« Est-ce que vous allez bien ? J’ai remarqué que vous aviez laissé tomber tous vos beignets par terre… Avez-vous besoin d’aide ? »

Et voilà, le petit jeu de Zion venait de débuter !

Le petit sac qui fendait le vent rencontra le visage du jeune homme, il avait virevolté et évidement s’été sur se parfaite inconnu un peut bizarre qu’il avait choisi de s’écrasais, il y avait tellement de possibilité pour finir sa course, mais non, il avait choisit l’option qui me mettait le plus dans l’embarra. L’homme faisait de grand geste avec ses bras pour que se dernier parte et s’est se qu’il finit par faire, je me sentais un peut gêner à son égard et je ne savais comment réagir. Je ne bougeais pas, baissant mon regard sur les croissant qui jonché le sol, quel malheur, de si bonne pâtisserie gaspillé, une fois mes excuse présenté au jeune garçon j’étais bon pour revenir sur mes pas et aller en acheter de nouveau et cette fois revenir sans encombre an manoir. Cette pensé m’exaspérais je laissais échapper un léger soupir, sans remarquer que l’inconnu avait quitté l’arbre pour s’avançait vers moi, il avait fait quelques mètres en ma direction. Je remontais la tête, je voyais son visage, il semblait si jeune et perdu, le pauvre en plus il était tous seul avec cette température même couvres il devait avoir terriblement froid.

« Est-ce que vous allez bien ? J’ai remarqué que vous aviez laissé tomber tous vos beignets par terre… Avez-vous besoin d’aide ? »

Des beignets, mais ou en voyait-il donc ? Confondre de tel pâtisserie à ses choses ronde et si grasse, comment cela était il possible ? Ses paroles étaient un supplice pour met oreilles, certes je n’étais pas un expert dans tous ce qui été gâteaux et autre, mais tout de même la différence était flagrante, une couleur si dorée et cette croute qui semblait si croustillante… Alors qu’un beignet ne ressemblait en rien à ça, juste un truc rond avec une patte à l’intérieur servant à donner du gout. Haaaaa, la jeunesse, il fallait vraiment tout lui apprendre, le pauvre jeune homme il n’avait pas l’air de connaître les croissants, si seulement il savait ce qu’il loupait.

-hein, heu… Oui je vais bien merci. Des beignets ? Ce ne sont pas des beignets voyons, ça va aller je te remercie.

Je me baissais pour ramasser les multiples croissants étalés sur le sol, mes mains gelé par le froid qui persistait malgré la chaleur des premiers rayons du soleil ne m’obéissaient pas comme je le souhaitais, mes mouvement ressemblaient à ceux de robot, ils étaient tout aussi maladroit et brusque. Le jeune garçon me regardait toujours et je me demandais bien ce qu’il pouvait venir faire dans les alentours, sans compagnie et par une telle heure. Drôle de moment et d’endroit tout même, mais les coïncidences existé, je me faisais des films, croyant le pire comme un idiot. Un enfant ne pouvait pas faire partie de je ne sais qu’elle bande de méchant garnement, surtout que lui il avait l’air vraiment perdu et innocent. Avec sa tête de « chien battu » je n’avais qu’une seul idée en tête l’aidait et lui proposait mon aide.

J’attrapais tant bien que mal, en l’occurrence c’été plutôt mal les dernier croissants dans mes mains et comme je n’avais plus de sac à ma disposition je devais les tenir dans mes bras… Dans se froid glacial je n’allais pas tenir bien longtemps, il fallait que je les remette bien au chaud et n’importe quoi ferais l’affaire et je ne pouvais même pas soufflais sur ses dernière pour tenter de les réchauffaient. Je regardais cet parfaite inconnu pour la énième fois, pensant que maintenant que je ne m’étais toujours pas présenter à celui-ci, mais quel serviteur je faisais… Je transvasais avec un peut de difficultés les croissants dans une seul main et certain se retrouvaient entre mon bras et mon torse par manque de place sur la main et oui, je n’avais pas encore les mains élastique, quel dommage. Je lui tendais l’autre main et lui fit un grand sourire.

-Au faite, je m’appelle Zack, tu n’as trop froid car s’est pas pour dire cependant il existe meilleurs température pour une balade matinal…

Le petit garçon ne perdit pas l’envie de jouer à son drôle de jeu qui consistait à faire passer son caractère pour l’opposé de ce qu’il était vraiment. Après tout, n’est-ce pas fabuleux de jouer avec les sentiments des autres personnes et leur faire croire quelque chose de faux ? Zion était dans ce genre de personne mais tout ce qu’il voulait, c’est des informations sur sa sœur jumelle avant tout. A vrai dire, l’albinos utilisait cette ruse que dans ce genre de moment mais n’ayant pas joué de quelque temps, il voulait remettre son emprise en marche ! Il ne fallait quand même pas qu’il rouille n’est-ce pas ? Bien que ce côté innocent ne soit pas totalement faux… Mais encore une fois, nul ne pourrait l’apercevoir à par sa tendre sœur.

Ayant fait exprès, ou pas, de confondre des croissants avec des beignets, quand l’homme lui fit la remarque, de légères rougeurs apparurent sur son petit minois. Après tout, Zion ne devait pas avoir une faille dans sa filature pour ne pas se faire démasquer hein ? Se penchant légèrement en avant, il fit un petit sourire gêné avant de répondre à la semi interrogation que son interlocuteur venait de lui poser.

« Hé bien… Je crois que je me suis trompé sur ce que je voyais. Après tout, il est encore bien tôt non ? Mes yeux ne doivent pas être encore bien réveillés je suppose. Je crois… »

Rah ! Mais qu’est-ce que ça le faisait chier de parler de cette manière de noblesse ! Il préférait être franc, direct et dire ce qu’il pensait mais là, se serait encore une fois casser sa couverture. Et ça, il ne le voulait pas ! Surtout que Charlotte lui avait promis de lui donner des informations sur Ayumi une fois qu’il serait rentré ! Était-ce la vérité ? Le jumeau n’en savait absolument rien mais il ne préférait pas courir le risque de perdre quelque chose d’important et de se faire une nouvelle fois duper par ces saletés de Baskerville ! Hé oui, c’était fou comme Zion aimait sa famille d’accueil hein ?

Mais ses pensées furent à nouveau tournées vers le noiraud qui vint de lui annoncer son prénom. Il le mémorisa vite, Zack. Mais ce dernier ne fit pas que se présenter. Continuant à parler, il lui demanda s’il n’avait pas froids et en gros, ce qu’il pouvait bien faire dehors. Bingo ! Zion venait de trouver son idée pour rentrer dans le manoir Rainsworth. Trouvant que ce dernier semblait un peu naïf voir même trop gentil, le petit garçon allait donc jouer là-dessus ! N’était-ce pas une bonne idée ?

« Moi je m’appelle Gray ! Ravis de vous connaitre ! Et je suis d’accord avec vous… Il ne fait pas très chaud ici mais… Je n’ai pas trop endroit où aller alors, je dois faire comme je peux pour me débrouiller… »

Se frottant un peu derrière la tête, Zion espéra que son petit manège allait donc marcher ! Et surtout, il ne donna pas son vrai prénom par mesure de sécurité. Certes, il n’était absolument pas un Baskerville connu mais qui n’est jamais trop prudent non ? Et puis, l’adolescent n’avait pas vraiment envie d’être fiché dans les dossiers de cette satanée organisation ! Cela ne ferait que lui rajouter des problèmes. Par contre, il aimerait bien jeter un petit coup d’œil dans leurs dossiers pour voir si des informations sur sa jumelle s’y trouvaient… Enfin bref, l’heure n’était pas à ça ! Il regarda, à nouveau de ses yeux perdus, Zack attendant une quelconque réponse.

Le soleil montait doucement dans le ciel dégageait, les rayons commençaient à réchauffer légèrement l’air, cependant il faisait encore bien froid et pour accentuer un peut plus cet effet le vent pointait le bout de son nez un peut plus fort qu’auparavant. Le jeune homme continuait de me regarder avec ses yeux de chien battu, j’avais de la compassion pour lui, il semblait si seul devant le grand manoir Rainsworth, ou tous le monde se connait et s’apprécie, cela faisait un choc de le voir ainsi. Certes je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adan et pourtant je me prenais d’affection pour lui. Il m’avait seulement dit son prénom Gray. Ses parents ne c’étaient pas cassé la tête mais j’étais mal placé pour le dire…

Je le regardais sans quoi faire avec lui, mes mains toujours remplies par ses croissants qui me donnaient de plus en plus en faim à chaque minutes qui passaient. Que devais-je faire avec lui ? Je ne pouvais tout de même pas le faire entré dans le manoir, si une personne venait à le voir je me ferais renvoyer sur le champ sans avoir pu donner d’explications. Mais Gray… Sympathique jeune homme qui ne semblait pas avoir de maison ou bien de famille.

-Pas d’endroit ou aller… Tu veux dire que tu n’as pas de maison ?

Je savais la réponse mais je préférais être sur tout de même, pauvre de lui, un jeune homme comme Gray sans maison, que pouvait-il bien il être arrivé ? Je soupirais légèrement, fermant les yeux en même temps, je me plongeais dans mes pensées, c’été décidé, je ne pouvais le laisser dans cette situation. Je le regardais droit dans les yeux, il faisait de même, nos regards se croisèrent quelques instants, bien sûr je n’allais pas lui proposer le gîtes, je tenais à la vie tout de même, mais il faire un petit déjeuner en cachette n’allait gêner personne, surtout si se geste ne se savait pas.

Les grilles de la demeure étaient ouvertes, je fis un ou deux pas afin de me mettre à leurs hauteur, je me retournais vers le garçon à qui j’avais fait volt face pour marcher. Il était toujours là, n’ayant pas bougé d’un pouce, ses yeux montraient toujours autant de tristesse ou je ne savais quoi, impossible de décrire le regard de se garçon, je n’y arrivais pas, il exprimait tellement de chose tous différente les unes des autres qu’il en était difficile de savoir ses sentiments.

-Aller, viens avec moi. Je t’offre un petit déjeuner, te laisser seul dans le froid sans que tu es de force pour tenir la journée ne serrait humain.

Adieux le vouvoiement habituelle, je le tutoyais sans malaise, pourtant cela ne se faisais pas et j’en étais conscient, mais il n’y avait pas grande différence d’âge, j’étais seulement plus vieux de quelques années, mais pas tant que ça et puis le garçon avait l’air si mature, sa façon de s’exprimer était incroyable pour son jeune âge, surtout pour une personne qui n’avait pas de maison et qui n’étais sans doute pas allait à l’école. Cela m’impressionnais grandement et j’éprouvais en vers lui de l’admiration… L’admiration qu’il était un enfant des plus intelligents qui soit, à moins bien entendu d’une famille noble ou du moins ayant un certain confort de vie, mais dans ses cas là, pourquoi dire qu’il n’avait pas d’abri ?...

(Désolé d'avoir mit tant de temps à te répondre, d'avoir fait aussi court et un truc aussi nul... Manque d'inspi ^^')

Le petit plan que Zion mettait gentiment en place semblait prendre de plus en plus forme et sa mise en scène ne montrait aucune faille pour le moment. Du moins, il ne se faisait pas repérer par Zack qui n’y voyait que du feu bien sûr. Comment était-il aussi sûr de lui ? Tout simplement car le jeune homme ne montrait aucunement un regard méfiant à sa personne. De plus, le noiraud continuait de lui poser des sortes de question comme pour tendre des perches à l’albinos qui ne manquait bien sûr pas une occasion de s’en saisir et de s’en servir pour sa propre mission. N’était-elle pas trop facile à ce point là ?

Quand Zack lui demanda s’il n’avait plus de maison Zion, continuant dans son petit jeu, baissa la tête d’un air honteux et chétif. Comme il faisait déjà frisquet, il ne se retint pas une seconde pour laisser, de temps en temps, un petit frisson parcourir l’ensemble de son corps. Se frottant un peu le bras gauche à l’aide de sa main droite, il prit la parole d’une petite voix qui lui rappelait son enfance… Malheureusement…

« Je n’ai plus de maison… Une espèce de grosse créature qui faisait peur… Et venue la détruire en même temps que toute ma famille… Heureusement, j’ai pu m’en sortir indemne par chance et sacrifice… Mais vous devez me prendre pour un malade. Ah ah… »

Et oui, après tout les humains normaux ne connaissaient pas forcément l’existence des Chains non ? Alors il fallait que le petit adolescent joue sur cette ouverture. Qui n’aurait pas pitié d’un gamin ayant perdu ses parents à cause de monstre ? Si la chance n’était pas avec lui, Zack ne connaissait pas l’existence de ces créatures mais faisant partie de la noblesse… Le Baskerville s’en doutait fortement.

Quand Zion eut fini de parler, il vit le noiraud commencer à marcher en avant comme s’il allait le planter là. Non… Il n’allait quand même pas faire ça ! Si le cas était là, le jumeau n’hésiterait pas une seule seconde pour lui sauter dessus, l’achever et ainsi rentrer dans la demeure Rainsworth après avoir caché le corps bien sûr. Mais heureusement pour Zion, ou Zack ? Ce dernier se retourna en reprenant la parole. Il l’avait donc invité un manger un petit truc ? Et bien, c’était fort sympa de sa part ! Et surtout très naïf. Inviter un étranger dans une bâtisse de noblesse, il fallait être fou selon l’avis de Zion mais en même temps, c’était son jour de chance !

Ne se précipitant pas bien sûr, le petit blandin regarda autour de lui comme perdu et fixa Zack avec des joues toutes rouges en se pointant du doigt. Maintenant, il allait jouer sur l’art de la timidité ainsi que de la gêne. Bon, c’était quand même dur de faire venir des rougeurs qui n’étaient pas voulues mais vu le froids, le jeune Baskerville eut la chance de les avoir déjà un petit peu de cette couleur ah ah !

« Je… Je ne veux pas vous.. Te… gêner ! Je ne sais pas quoi dire… »

Voyant son interlocuteur insistant, Zion finit par céder comme il le voulait. S’approchant doucement vers ce dernier, il garda sa petite mine toute gonflée par le froid et un peu boudeuse en signe qu’il était bien gêné !

Une fois le pied mit dans la cour de cette famille, Zion se tourna vers Zack d’un air encore plus curieux et émerveillé. Il lui fallait des informations, alors il allait faire petit à petit le curieux qui découvrait ce monde qu’il ne connaissait vraiment pas d’ailleurs…

« Oh comme c’est grand chez… Vous toi ! Je ne connaissais pas ce genre d’endroit avant. »

Continuant sur sa lancée, le petit adolescent se mit à marcher un petit peu partout à l’entrée de la cours. Examinant chaque arbre, chaque fleur ainsi qu’autres œuvres qu’offraient la famille faite que de fille. Bien sûr, il jetait de temps en temps quelques regards très discrets à des ouvertures qui lui permettraient de rentrer facilement par la suite. Mais ne voulant pas perdre sa couverture, il se dirigea vers Zack.

« C’est ici que tu habites ? C’est comment dedans ? Tu te perds ? » dit-il avec des yeux brillants de curiosité.

Gray, car s’était le prénom qu’il m’avait donné n’avait vraiment plus rien, malheureusement je ne pouvais vraiment rien pour l’aider, son malheur me touchait énormément, ni famille ni maison. J’étais passé par là aussi, une époque vraiment douloureuse, perdre les gens qui nous sont proches, que l’on a côtoyé toute son enfance, un drame bien triste qui touchait bien de plus de personne que ce monde ne pouvait imaginer. Si seulement il avait perdu que cela, non.... Ces créatures sont il parlait, les Chains détruises tout sur le passage, ce fichant comme de l’an quarante du malheur qu’ils procurent.

Je me mettais à réfléchir, mon cerveau se réveillait lentement, il avait bien parlé de créature bizarre... Les chains, des Chains se serrait promené dans les rues de la ville ou bien je ne savais ou et toute cette scène sans que Pandora n’agisse, c’est dire était surprenant, je le regardais avec de grand yeux qui s’étaient ouvert d’un seul coup, c’est bon j’étais enfin réveillé. Je n’étais pas membre de Pandora, cette organisation qui trac les contractant illégaux et tous ce qui ressemble à ces monstres de près ou de loin, mais j’en savais tout de même un peut sur ces bestioles.

-Je comprends la tristesse de perdre sa famille... Je suis aussi passé par là, mais un jour on grandit et on finit par reprendre goût à la vie et toutes les merveilles que cette dernière a à nous offrir. Une créature ? Quel genre de créature ?

Je ne doutais pas de sa parole, bien au contraire, mais je voulais en avoir le cœur net s’agissait-il oui ou non d’eux ? La réponse pouvait paraître évidente mais l’ont n’est jamais trop sûr de soi. Dans ma phrase à aucun moment j’avais évoquer le nom de ces créatures, il n’avait pas à le connaître, c’été tout de même assez confidentielle et ça ne le regardait pas, je me contentais d’avoir des explications supplémentaire, mais se garçon ne semblait pas être idiot, il allait vite comprendre mon stratagème.


A mon annonce le jeune homme était devenu un peut plus rouge qu’il n’était déjà, il prenait un air timide et les paroles pour accompagner. Comment ne pas être gentil avec une telle personne ? A moins de ne pas être un humains ça n’était pas possible, c’était vraiment un jeune homme sympathique, sans doute trop mais là n’était pas la question.

-Me gêner ? Mais non t’inquiète pas, tu n’as pas à t’en faire pour si peut.

Gray s’approchait lentement de l’entrer du manoir, il regardait partout, ses petits yeux brillant partout. Il était si mignon à voir, c’été vraiment touchant, on aurait dit que c’été la première fois qu’il voyait pareille chose, pourtant dans la région cela était courant, je ne disais pas que tous le monde était riche, bien au contraire et le garconner en était le parfaite exemple. Il examinait tous de ses yeux brillant de milles feux, l’herbe, les fleurs, les arbres, la moindre chose qui bougeait passait sous son regard. Je continuer un peut mon chemin, restant quelques mètre en avale afin de pouvoir apercevoir sa petite tête d’enfant s’épanouir en voyant le paysage qui s’offrait à lui. Le jardin était en fleur et portant la saison de la fleuraison était passé depuis longtemps, l’été nous avait dit au revoir et à l’année prochaine, cependant le beau temps avait perduré un peut, tous ceci accompagné par l’excellent travail réalisé par les jardiniers donnait un résultat à vous coupez le souffle.

-Certes il grand, mais uns fois que l’on connaît les lieux il n’est pas compliqué de si repérer.

J’avais en toute connaissance de cause, intentionnellement pas répondu à sa première question, sans doute pour avoir plus d’information sur lui sur la créature qu’il avait vue. Je ne voulais pas paraître méchant envers se jeune homme, même si je ne lui avais pas mentie, juste omis de lui dire quelques détail de ma vie pour arriver à mes fins. Ceci n’étais pas vraiment grave dans l’absolue, je continuais de marcher en direction du manoir, Gray toujours à mes côté qui continuait de regarder partout.

Il avait finit par arrêter son vous-tutoiement, entre les « tu » et « vous », enfin il avait comprit, certes pas sans difficulté. Je n’avais pas l’âge d’être son père, à la rigueur son frère, les années qui nous séparé était très mince.

Jouer, toujours jouer et manipuler. Voilà ce qui traversait l’esprit de notre jeune garçon qui essayait de ne laisser paraitre que ce petit côté gentil et naïf. Ce point de sa personnalité qui normalement ne sortait qu’en la présence de sa sœur jumelle. Si les Baskerville le voyait en train de s’amuser de cette manière, jamais ils ne croiraient que Zion possède réellement ce côté enfantin. Après tout, ils ne le connaissaient que depuis sa séparation avec sa sœur non ? Nul n’était capable de connaitre la souffrance que notre ami gardait en lui quasiment vingt-quatre heure sur vingt-quarte.

Justement le sujet revient de la bouche de Zack et qui lui confia avoir aussi perdu sa famille et que maintenant, il semblait avoir tourné la page. Sur le coup, notre jumeau se stoppa en serrant les poings fermement. Le noiraud avait surement perdu ses parents et rien de plus et ses géniteurs, l’albinos les haïssaient plus que quiconque ! Alors ce n’était pas quelque chose à lui dire et surtout que Zack n’avait surement pas perdu sa sœur jumelle ! Voulant savoir la suite de son histoire, le Baskerville continua donc de la raconter mais d’un air beaucoup plus neutre et vide.

« Tourner la page ? Cela met impossible. Perdre mes parents m’importe peu. Mais avoir perdu ma sœur jumelle, jamais cette page ne pourra se tourner et mon cœur sera toujours coupé en deux. Et pour la créature, je ne sais pas… Je n’en avais jamais vu par le passé. »

Mais comme le petit n’avait pas oublié la mission en cours, il se secoua la tête en entrant dans les jardins de la demeure en entendant Zack lui dire qu’il n’allait pas gêner. Reprenant son air souriant, sa curiosité ne ratait rien. Même pas la petite marre qui se trouvait non loin et s’y dirigea pour essayer d’y apercevoir des poissons. Par chance, un vint montrer le bout de son nez. Il faisait peut-être froid mais els carpes ainsi que les poissons rouges, pouvaient s’adapter aux vents froids d’hiver approchant. Par vrai curiosité, ne jouant donc qu’à moitié son petit jeu, il mit un doigt dans l’eau pour voir comment allait réagir la petite bête. Quand cette dernière alla toucher son doigt, Zion fit de grand yeux et quand le poisson commença à lui suçoter le bout ( omg.. –brique-) de ce dernier, l’adolescent ne put retenir un léger rire dut aux chatouillis. Il n’avait jamais vu de poisson autre que dans une assiette alors les voir bouger lui faisait quand même bizarre. Bien qu’il ne soit pas fan des grandes baignades.

Après avoir fait un peu mumuse avec son copain le poisson, le petit Hasegawa e tourna vers Zack pour entendre les réponses à ses précédentes questions. Il ne se perdait donc plus ici et disait bien connaitre les lieux ? Zion se stoppa devant son interlocuteur, le regarda de haut en bas avant de faire le tour de celui-ci. Avec un grand sourire aux lèvres, il reprit la parole étant sûr de sa pensée.

« Alors tu dois habiter ici ! Car je ne pense pas qu’une autre personne pourrait s’y retrouver aussi facilement… »

Sautillant un petit peu, il se dirigea vers une des hautes fenêtres et se mit sur la pointe des pieds pour essayer d’y voir à l’intérieur. Comme il ne faisait pas plus d’un mètre soixante, cela lui était quand même bien difficile. Prenant un petit air boudeur, il regarda les autres fenêtres pour voir s’y une se trouvait plus bas et que l’architecte était bourré en la faisant mais malheureusement non… Comment allait-il donc prendre connaissance des lieux s’il ne voyait rien ? Décidant donc de continuer sur côté enfantin, il prit la manche de son compagnon avant de le tirer vers l’entrée du Manoir avec des yeux pétillants de curiosité et qui ferait craquer normalement n’importe qui. D’une petite voix, qu’il détestait faire…….. Il reprit la parole en suppliant presque Zack.

« Je peux voir comment c’est à l’intérieur ? Je n’ai jamais vu une maison bien faite… Je te promets que je serais sage et que je serais discret ! Comme ça, personne ne pourra me voir ! S’il te plait… »

Bien sûr tout ce qu’il venait de dire n’était pas entièrement vrai. Bien sûr qu’il allait être discret mais aussi discret pour Zack. A peine aura-t-il le dos tourner qu’il profitera de la situation pour prendre un autre couloir. S’il venait à être retrouver, il dira simplement qu’il s’était perdu… Se qui sera surement le cas d’ailleurs…

Le garçon ce mettait à serrer les poings, je devais avoir dit une parole qui avait du l’offenser, pourtant je ne voyais pas, il parlait de sa sœur, pauvre enfant, la vie ne l’avait pas gâté. Il avait perdu toutes les personnes qui étaient chère à son cœur, avec qui il avait passé une partie de sa vie… Ses personnes, sa famille, quel histoire horrible et tous cela par la faute de ses « créatures» comme il les appelait. Si seulement il savait, ces monstres ou bien Chain, comme Pandora les avaient nommé, malheureusement il n’était pas la seule personne innocentes à en payer les frais.

Tourner la page, je sais que c’était difficile, mais cette souffrance il ne pouvait pas la garder en lui encore des années, il était jeune et la vie ne lui avait pas fait découvrir toutes les merveilles qu’elle possédait. Par chance, si je pouvais dire ainsi, il était encore jeune, les blessures, aussi profondes soit elles avaient encore le temps de s’atténuer, pour sûr, il ne pourrait l’oublier, ou faire semblant de vouloir l’oublier mais il devait passer à autre chose et profiter de son jeune âge.

-Tu es jeune… N’oublis jamais ça, bien sûr ce n’est pas simple, j’en suis conscient, mais tu as encore tant de chose à apprendre et découvrir, le monde n’est pas pour toi une chose bien futile on dirait…

Gray, avait l’air pas non triste de la mort de ses parents, qu’il semblait mépriser et non aimer, mais de sa jumelle, sa sœur, il avait donc eut une sœur… Avait, c’été vraiment triste pour lui, ce jeune homme si sympathique, du moins c’est ce qu’il laisser paraître, mais il ne faut jamais ce fier aux apparences. Certes, il était mignon, agréable, polie, mais je ne changeais pas d’avis sur les enfants, je n’aimais pas, ses petits être que tous le monde adulaient, non je ne supportais pas leur façon d’être, toujours à poser des questions et fouiner un peut partout, mais bon il avait tout de même du charme ce môme.
Il continuait toujours de parler de cette créature, cette chose qui avait décimé sa famille, mais les monstres n’existent pas, enfin pour les gens normaux ile ne devaient pas exister et je devais le convaincre de ça, une tâche qui semblait bien dur.

-Une créature ? Tu parles de ça comme d’un monstre, mais de tel chose ne peuvent exister dans se monde.

Je rajoutais un léger rire moqueur, le tout pour qu’il croie mes paroles, elles étaient des plus censés, qui pourraient bien croire que des monstres puissent vivre, rien que voir le jour ? Aucune, tout simplement, alors pourquoi me raconter pareille histoire ? Moi qui étais un homme terre à terre, ne croyant pas à toutes ses choses bizarres ?

Le jeune homme reprenait vite ses esprit, secouant sa tête de gauche à droite, une peut à la manière des chiens qui secoue la leur, le tout accompagné d’une tête de chien battu, il faisait toujours la même, son sourire n’avait pas changé depuis que je l’avais rencontré. Enfantin, curieux, regardant toutes les choses qui l’entourait, bref un enfant presque parfait, même trop… Polie, joli, souriant, que demandait de plus à un gamin de cette âge ? Rien, le problème ce trouvait là, il était bien trop parfait à mon gout…
Il faisait joujou avec les poissons du bassin, plongeant son doigt dans l’eau et rigolant quand les carpes le gobaient. Je restais légèrement derrière lui, le regardant sautillait dans tous les sens, gesticuler comme tout enfant de son âge, quelle joie de vivre, il avait bien vite oublié sa sœur le garçon. Je commençais à avoir de plus en plus froid, les rayons du soleil ne réchauffaient pas grand-chose pour le moment, j’accélérais doucement le pas, afin de pouvoir atteindre une température décente le plus vite possible, j’allais finit congelais si je restais encore dans ce froid de canards durant des minutes, vite, vite au chaud.

-Si j’habite ici ? La réponse me semble légèrement évidente… Oui, j’habite dans cette humble demeure.

Sa question n’était pas bien intelligente, puis il reprit la parole, Gray voulait rentrer à l’intérieur de manoir… La cuisine passait encore, de plus elle était accessible par l’extérieur, il n’était qu’un étranger, rien de plus et je ne pouvais me permettre de le laisser visiter le château, son ait innocent me donnait pourtant envie de dire le contraire, mais mon travail était tous ce que j’avais et je ne pouvais me permettre de laisser airer un enfant dans les couloirs, même en ma compagnie.

-Désolé mais je ne peux… Tu es bien sympathique mais je ne veux prendre aucun risque… Aller viens, on va à la cuisine.

Je ne voulais pas le froisser en disant cela, mais jamais je ne prendrais un tel risque, il pouvait me faire sa tête de malheureux, rien n’y ferrait…

Quand Zack lui dit que sa vie ne faisait que débuter et que les blessures allaient disparaitre, le jeune albinos se tut assez rapidement ne voulant pas continuer sur cette discussion. Il savait très bien que la perte de sa sœur ne pourra jamais être quelque chose qui se rebouchera si facilement. Il veut la retrouver. La retrouver à n’importe quel prix ! Même s’il devait ravager toute la ville, il était prêt à le faire si la récompense était de retrouver Ayumi ! Mais ça, personne ne le comprendrait à par lui-même. Ayumi était tout pour lui, c’était SA jumelle en point c’est tout. Il ne fallait surtout pas lui dire le contraire. Zack avait d’ailleurs de la chance que le Baskerville soit en mission car sinon… Bref ne pensons pas à cette instant !

La conversation se poursuivit un petit peu plus tard et le noiraud lui demanda s’il avait vraiment vu un monstre tuer sa famille. Non mais, il était bête ou quoi ? Comment quelqu’un qui avait perdu sa famille sous ses yeux pouvait-il rêver ? Zion baissa donc la tête et la tourna vivement vers Zack d’un air déterminé mais en même temps sûr de lui incrusté d’une petite touche de peur. D’une vive voix, il reprit la parole en haussant légèrement le ton.

« Bien sûr que je suis sûr ! J’ai vue ma famille se faire tuer devant moi… Je sais que c’était un monstre ! Pourquoi je mentirais sur ça… ? »

Tournant à nouveau le dos à Zack, sa tête se baissa une nouvelle fois comme pour montrer qu’il était quand même bien vexer de croire qu’il était fou. Surtout que l’adolescent avait bien compris que ce dernier semblait cacher l’existence des Chains. Et ouais, malgré son petit air d’enfant à ce moment, Zion était loin d’être quelqu’un de stupide.
Mais le sujet de la conversation tourna une nouvelle fois sur la demeure et Zion eut juste de se dire qu’il habitait ici. Faisant semblant de sécher des larmes avec sa manche, il se tourna une nouvelle fois vers Zack en penchant la tête sur le côté. Comme s’il attendait qu’il accepte de le laisser entrer. Malheureusement pour notre petit espion, le noiraud refusa et ne le laissa entrer que dans la cuisine. Comme il ne voulait courir aucun risque, Zion en déduit qu’il ne devait pas être quelqu’un de très important chez les Rainsworth et se situait surement au niveau de servant.

A peine eut-il mis un pied dans la grande cuisine que notre ami commença à regarder partout avec de grands yeux émerveillé mais qui étaient dans l’intention de chercher le moindre petit indice. Faisant le tour de la pièce, il s’assit sur une des chaises qui se trouvait par là avant de regarder Zack faire ce qu’il avait à faire. Agitant gentiment les pieds, il faisait sorte d’attendre les instructions de son hôte.

Maintenant, il devait attendre que Zack ait le dos tourné pour se faufiler en cachette dans la maison. Après tout, il allait bien y avoir un moment d’inattention non ? Il devait bien avoir quelque chose à faire. C’est pour cette raison que notre ami attendait l’ouverte pour paraitre le plus discret possible. De plus, il allait jouer sur la carte de la curiosité alors personne n’allait se douter qu’il faisait partie du clan Baskerville. Aller petite occasion, montre le bout de ton nez.
( désolé c'est pas super mais j'ai du finir en vitesse. Problèmes aux yeux. X_X )

Que dire à se jeune homme ? Non, aucun monstre ne peut vivre sur cette Terre, tu rêves ou bien encore, mais tu as perdu la tête mon pauvre garçon ? Je n’appréciais pas grandement le faite de devoir mentir, mais en plus à un enfant, un simple enfant qui me raconté comment toute sa famille avait été décimé, à cause d’un monstre, un Chain et je n’avais pas le droit de lui dire, je devais me taire sur l’existence de ce genre de créature sans pitié, qui chaque jour étendaient dans mon estime. Oui... Oui mon garçon c’est bête sont belle et bien vivante et non, non en aucun j’allais t’en parler, je tenais ben trop à ma vie pour ça. Je le laissais donc parler, il prenait un ton bien moins sympathique qu’avant, je pouvais voir la maturité de se jeune homme et toute la colère qu’il éprouvait dans sa manière de parler. Mais comment ne pas être énerver avec un tel passé ? C’est impossible tout simplement.

-« Bien sûr que je suis sûr ! J’ai vue ma famille se faire tuer devant moi… Je sais que c’était un monstre ! Pourquoi je mentirais sur ça… ?

Non, il ne m’entait pas fou, mais jamais il ne serait la vérité, personne ne viendrait le voir un beau matin pour lui raconter cette histoire qui pouvait paraître complètement absurde sur les chains et Pandora. J’aurais largement préférais qu’il le soit portant, malheureusement non, ce jour là, il n’avait pas rêvé, il avait bien vu de ses propre yeux un monstre bien étrange comme il pouvait en exister des milliers. J’essayer tant bien que mal de sauver les apparences, même si mentir devenait de pus en plus compliquer et puis que pouvais-je bien lui répondre ?
Ma pitié pour lui augmentait un peut plus, j’avais tant envie de l’aider, de tous lui dire, mais non, j’étais tenu au secret et même si cet enfant était adorable je me devais de garder ce que je savais pour moi. Un secret bien lourd à porter dans ses situation, mais je savais à quoi m’en tenir lorsque je l’avais apprit. Parfois je me demandais ce qui pourrait advenir si les personnes vivantes en se monde étaient au courant, la peur s’emparerait sûrement des corps, les gens n’oseraient plus sortir, le chaos, ce serrait certainement ça.

-Je n’insinue pas que tu mens, je te crois, seulement tu dois bien avouer que c’est assez bizarre… Des monstres, c’est troublant.

Troublant, je n’avais pas trouvé mieux, je passais pour une personne au courant de rien mais la vérité était tout autre, avec le temps j’avais oublié comment j’avais su l’existence de ses créature venant de l’Abyss, tous cela remontait à il y avait bien longtemps et depuis de l’eau avait coulé sous les ponts. Il ne s’avait pas que je n’étais qu’un serviteur, mon métier et mon rang ici, ils ne les savaient pas, tous ça pour avoir des informations sur ce jeune homme.
Gray c’était rapidement tourné en ma direction mais cela n’avait pas duré longtemps, juste le temps de qu’il prononce les quelques mot qu’il avait di. Nous continuons à avançait, toujours en direction de la cuisine, il n’aurait pas le plaisir de visiter le château, du moins pas avec moi.
Une fois arrivé à la cuisine, le jeune homme regarda partout, l’insouciance du à son âge était vraiment mignonne à voir, il explorait chaque recoin comme ci jamais il n’avait vu pareil chose, certes il n’était pas dans n’importe quel demeure et des choses de valeur ce trouvait ici.
Il ne me restait plus qu’à faire le thé, un bon thé qui allait nous réchauffer avec de somptueux gâteaux pour accompagner le tous. Je ne quittais pas le jeune homme des yeux, il avait l’air pur et innocent mais tout de même, prendre aucun risque pour ne pas avoir de problème, c’était aussi simple que ça. Le jeune homme était assis sur une chaise balançant ses jambes de haut en bas gardant son adorable petit sourire enfantin. Je commençais à faire le thé, je m’étais l’eau à chauffer tout en continuant de le regardais d’un œil, car même si je n’en avais pas l’air je l’observer toujours, au moindre faux pas de ce dernier je lui tombais dessus, mais je ne pensais pas qu’une telle scène allait ce produire. Le silence commençait à être pesant je décidais donc de le brisait en lui parlant.

-Sinon… Tu habites ou, car ça ne doit pas être évident pour toi.

Je faisais comme ci de rien était, je ne posais pas cette question par simple curiosité, après tout il avait commencé à m’interrogeais sans que je lui pose de question en retour, alors il était normale que la situation s’inverse. Désormais c’était à mon tour de savoir sa vie, de le connaitre un peut plus, je n’étais pas spécialement frillant de connaitre son existence juste que son passé avec les Chain m’intriguait. Je préparais donc tranquillement mon thé, lui tournant le dos mais je n’étais pas insouciant non plus…

La situation devenait de plus en plus pénible pour le jeune garçon qui comprenait parfaitement que Zack essayait de lui cacher l’existence des Chains. Étant quand même au courant, il devait faire de son mieux pour ne pas laisser échapper cette nomination en quoi, il pouvait être facilement découvert. En venant pour une mission d’espionnage Zion n’avait jamais pensé avoir besoin de jouer autant le jeu de la réflexion. A vrai dire, il n’aimait pas vraiment ça mais bon. Jouer un petit peu avec le mental des gens, c’était aussi quelque chose d’amusant ! Surtout quand le point sensible était touché et tourné de tous les côtés. Grâce à ça, l’attention de la personne pouvait être dissoute et les occasions s’ouvrirent à lui ! Entendant les dernières paroles du noiraud, il fit la moue comprenant qu’il essayait encore de dissimuler la chose. Pour finir, le jumeau ne répondit plus et avança comme dit, dans la grande cuisine que possède le Manoir Rainsworth.

Comme toute bonne famille ducale, la pièce était vaste et grande. Surement pour que tous les cuisiniers aient l’espace pour travailler. Les ustensiles étaient eux aussi bien nombreux et bien classés par catégories. Les pinces étaient d’un côté, les rouleaux à pâtisserie de l’autre. Après tout, la famille était surtout composée de femme, alors normal que ces dernières aiment le sucre et les bon petits gâteaux. A cette pensée, le Baskerville eut un sourire de côté. Il parait que cette famille était la plus faible des trois étant composée que de membres féminins. Zion avait une grande envie de les connaitre et ainsi que discuter avec. Enfin discuter, plutôt jouer de sa Chain et pourquoi ne pas se faire une nouvelle petite poupée. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas empoisonné quelqu’un pour l’aider à chercher des informations sur sa sœur… Peut-être que l’occasion se fera présente aujourd’hui ?

Mais passons pour le moment. L’adolescent, assit sur sa chaise, ne détournait pas son regard de Zack qui était en train de faire bouillir quelque chose. C’était quoi ? Sur le coup de la curiosité, il pencha la tête sur le côté comme pour mieux voir. De ce geste, il pouvait en même temps voir si l’homme avait son attention portée sur lui car l’ouverture, il ne l’avait pas encore vu pour filer à l’anglaise. Quand est-ce qu’elle se fera présente ? Si ce n’est pas en compagnie de Zack, il entrera par ses propres moyens en passant par une fenêtre ou autres endroits. Mais sortant de ses pensées, il entendit la question que son interlocuteur venait de lui poser. Où habitait-il ? C’était le genre de question que notre ami ne devait pas foirer. S’il disait que son logement se situait chez les Baskervilles, il en devenait presque suicidaire ! Surtout, qu’il était en terrain ennemi en ce moment même. Se concentrant donc discrètement, il reprit la parole pour lui répondre.

« Hé bien… Je n’ai pas vraiment de logement fixe. Je bouge beaucoup dans la ville pour ne pas déranger… J’avoue que ce n’est pas très facile. »

Baissant un petit peu la tête en finissant de parler, il se frotta un peu le bras pour que ses émotions paraissent plus véritable. Alors, comment le petit jeu de notre ami allait-il tourner ? Quand est-ce que cette ouverture allait être ouverte ? Une chose était sûre, Zion était à l’affut du moindre manque d’attention de la part de la personne en train de cuisiner en face de lui.

Que faire maintenant ? L’eau chauffait à feux doux à présent, je sortais une petite boite contenant un assortiment de multiples biscuits sec, il y en avait pour tous les gouts. Certain étaient au chocolat, d’autre nature, vanille et bien d’autre encore plus extravaguant chacun. Je lui tendais la boite orné de dessin montrant un village avec un léger sourire, je voulais juste lui faire oublier notre précèdent sujet de conversation qui était des plus délicats. Comment donc aborder une telle chose, comment mentir alors que j’étais parfaitement au courant de l’existence de ses créatures, de ses choses les plus bizarres qui étaient. Je n’étais pas vraiment à l’aise, mais j’essayais de dissimuler cela par un sourire, un sourire un peu forcé que je ne pensais pas forcément, avec le temps j’étais habituer à entendre des horreurs sur ses monstres, mais à chaque fois je ressentais la même tristesse. Encore une… Encore une famille décimé par eux. Le jeune garçon avait parlé d’eux avec tant d’instance que s’en était déroutent et pourtant je lui répondais toujours avec une parole tout à fait à côté. Oui, je ne pouvais parler.

Je le trouvais bien informer sur ce sujet tout de même et le Chain l’aurait laissé en vie, je ne connaissais pas grand-chose à ses monstres qui détruise des vies mais ça me semblait assez bizarre, ce fait me perturber, devais-je remuer le couteau dans la plaie qui pour lui était encore bien ouverte ? J’étais têtu, même si je ne voulais lui faire du mal, je me devais de savoir, savoir pourquoi lui il était resté en vie…

-Tu as de la chance d’être toujours en vie, d’après ce que j’ai comprit, toi aussi tu aurais pu mourir ce jour là.

J’étais vraiment désolé, lui faire recensé son passer n’était sans doute pas une bonne idée et cette parole non plus. Je le quittais du regard pour fixer l’eau qui chauffait, j’en profitais pour sortir du thé, je regardais les diffèrent parfums dont je disposais, la gamme de parfum était nombreuse, menthe, vanille, fruit rouge… J’en passais bien d’autre, je regardais tous les paquets qui s’offraient à moi, jetant tous de même quelques regards à mon interlocuteur qui était toujours sur la chaise. Je prenais finalement le premier que je voyais, ça allait donc être gout menthe. J’en prenais une cuillère attendant que l’eau ne boue. Je n’attendais pas forcément une réponse à ce que je venais de lui dire, après tous, je tâtais le terrain sans lui avoir posé de question, cela pouvait bien ce retourner contre moi. Je supposais quand enfant bien élevé, il répondrait, du moins j’espérais, je restais assez flou, retirant l’eau qui commençait à bouillonner. De la vapeur s échapper de la casserole en cuivre, je la laisser encore quelques instant pour être sûr qu’elle ne refroidirait pas pendant que le thé infuserait. Je regardais l’eau bouillir quittant un peu Gray du regard, non pas que je l’oubliais mais le ne voulais pas l’eau dépasse de la casserole, car je n’avais nullement prévu de nettoyer la cuisine aujourd’hui, les autres jours non plus mais passons. J’éteignais le feu, transvasé avec prudence l’eau dans la tellière pour enfin y mettre le thé. Je ne me retournais pas encore, mais il me répondait à une de mes questions.

Il n’avait donc pas de vrai domicile, il vivait un peu comme un vagabond. Vivant grâce à la bonté des gens il fallait croire, mais à son âge, ce n’étais pas une vie, il avait besoin de repère, un vrai logement pour qu’il puisse ce construire, il n’avait pas de quoi. Pour lui la vie n’était vraiment pas gaie, elle ne l’avait pas gâté bien au contraire, le sort s’acharnait sur lui, faisant encore de plus une personne peu lotie. Il avait l’air de parfaitement accepter sa situation, sa maturité face à cela était bien grande. La rue l’avait sans doute fait murir plus rapidement que les autres enfants. Gêner… je ne comprenais pas comment une personne comme lui pouvait gêner, il ne prenait pas beaucoup de place, certes il était bien bavard et curieux, mais comme toute enfants. Je ne me retournais toujours pas dans sa direction, le calme reprenait le dessus, je regardais l’eau au contact du thé changer doucement de couleur, un vert pale et transparent apparaissait lentement.

-Ta vie est vraiment peu inviable, quel tristesse à ton âge.

Je ne trouvais pas grand-chose à répondre à Gray, je ne pouvais que compatir et espérais que sa situation s’arrange au plus rapidement. Une vie meilleure pour un jeune garçon qui avait encore tout à apprendre, sur tous les plans. Je m’accoudais sur le plan de travail, regardant toujours l’eau verdir. Avec tous ça, j’avais réussi à le détourner des Chains et je n’étais pas peu fière.

Mais elle allait venir cette ouverture non mais ! Ce n’était pas que Zion commençait en avoir marre mais… Ouais, c’était le cas en faite. Notre petit Baskerville continuait à jouer son petit jeu mais rester sur une chaise, cela ne lui plaisait guère. Normalement, il ne faisait que les missions qui pouvaient lui être utile et là, il se dit qu’on l’avait bien roulé dans la farine ! Malheureusement, il était obligé de jouer le jeu jusqu’à la fin pour ne pas se mettre en péril et sait on jamais. Peut-être que dans l’un des documents de la famille, des informations concernant sa jumelle s’y trouvaient ? L’adolescent savait pertinemment qu’il ne devait pas penser à ça dans une mission mais que voulez-vous, Zion était du genre à faire comme l’envie lui plaisait et écouter les autres n’en faisaient pas vraiment partie. C’était surement la raison du pourquoi sa pseudo-famille ne lui faisait aucunement confiance. En faite, ils se servaient l’un de l’autre.

Mais revenons à nos moutons. Zack ne semblait pas avoir l’envie de lâcher l’histoire inventée par notre cher Hasegawa. Maintenant, il attendait une explication du pourquoi il était encore en vie. Sans rien dire, il pensa que cette question était quand même un peu délicate. Ne réfléchissant pas vraiment, il lui répondit alors que des petits biscuits venaient d’être poser en face de lui.

« Oui… J’aurais du mourir ce jour là mais… Grâce à ma sœur jumelle, je ne suis pas mort… »

A ce moment là, notre adolescent eut comme un gros pincement au cœur. Sans vraiment y penser sur le moment, il venait de modifier sa vraie histoire en mélangeant réalité ainsi que mensonge. Il était vrai que sans Ayumi, en ce moment, il ne serait plus en vie depuis bien des années. Il devait la vie à sa sœur et en plus, il ne savait même pas si sa jumelle était encore en vie… Si là n’était pas le cas, il s’en voudrait toute sa vie de n’avoir été qu’un boulet et de l’avoir fait autant souffrir… Bien qu’elle ne se plaignait jamais de lui. Ne voulant pas continuer cette conversation, notre jeune albinos croqua un biscuit qu’il trouva assez marrant. Il était d’une couleur brune avec comme un coulis de lait au milieu. Sans y faire attention, il continua à manger mais toujours les même gâteaux d’un air enfantin pas voulu cette fois-ci. Ce n’était pas souvent qu’il pouvait grignoter quelque chose qui avait un gout aussi doux.

Mais une fois tous les biscuits disparu, il reprit ses esprits en voyant que le jeune homme semblait complètement intéressé par un liquide qui puait pas mal. Faisant une grimace, il eut soudainement un moment d’illumination ! IL Y AVAIT UNE OUVERTURE ! Fixant Zack sans le perdre du regard, il descendit doucement de sa chaise tournant un instant les yeux pour voir une sortie, le garçon fit quelques pas sur le côté avant d’atteindre son objectif. Une fois qu’il ne fut plus dans la cuisine, il soupira de soulagement avant de commencer à visiter le Manoir d’une manière très discrète. Comme il s’en doutait, Zack n’était pas le seul serviteur dans cette demeure et s’il se faisait voir par quelqu’un qui ne le connaissait pas, les doutes allaient lui pleuvoir dessus. Il vista donc le salon juste par la porte, une salle inconnue, et encore une… Et pour finir une dernière. Que c’était grand cet endroit ! A quoi ça servait d’habiter dans une grande maison ? Ils aimaient bien se perdre ou quoi ?

Mais soudain, il arriva dans une espèce de bureau. Des documents virevoltaient de partout comme si rien n’était rangé ou presque. Faisant son curieux, il commença à lire en vitesse quelques documents mais rien ne le turlupinaient ou gardait son attention plus d’une minute. De plus, il ne devait pas perdre de temps comme Zack n’allait pas tarder à se rendre compte que sa présence avait disparu. D’ailleurs, un bruit venait de se faire entendre. Sans perdre une seconde, il sortit de la pièce et reprit son petit air innocent au sautillant. Comme s’il avait besoin d’aller aux toilettes. Tiens, ce n’était pas une bonne idée d’excuse ça ?

Je tournais le dos à Gray, contemplant toujours le thé, l’eau changeait peu à peu de couleur, un vert limpide prenais le pas. Une bonne odeur de menthe commençait à envahir la cuisine, elle était si agréable à sentir, à la fois douce et qui ramenait en enfance, du moins pour moi. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne regardais plus le jeune énergumène, ma confiance prenais le pas sur la compassion, je ne l’avais rencontré il n’y avait pas tant de temps que cela et pourtant… Son histoire avait réussi à tellement me toucher, elle me faisait penser un peu à la mienne, certes avec de sacrer divergence mais tout de même, car jamais je n’avais vu ce Chain. Pour moi ils n’étaient encore que image fictive et non réelle, mais rester loin d’eux avait l’air d’être une excellente idée.

Comme le silence ne régnait que peu de temps, il reprenait la parole, expliquant que sans sa sœur il ne serait plus ici, qu’elle lui avait sauvé la vie. Oui sa fameuse sœur, qui à ce jour ne devait plus être des notre, mais au ciel si je pouvais dire, si je suivais toute son histoire qui était assez complexe. Plein de question me venait en tête, mais je préférais le laisser souffler un peu, il ne fallait pas que j’oubli son jeune âge, il n’était encore qu’un petit garçon, même si je ne savais pas son âge. J’entendais le bruit des gâteaux qu’il mangeait à travers la pièce, pas très fort, mais tout de même assez pour savoir qu’il était toujours présent dans la cuisine, un peu soulagé je laissais un petit souffle sortir de ma bouche. Je m’attendais à une réaction de sa part et pourtant aucun son n’arrivait jusqu’à moi. Je décidais donc de me retourner afin de vérifier qu’il était toujours bien présent.

Ma surprise était grand, il n’y avait plus personne sur la chaise, ce n’était pas possible, je devais m’être trompé de chaise, il y avait encore trente seconde je l’avais entendu… Je regardais partout dans la pièce, tournant ma tête de tous les sens, gauche droite, haut et bas, bref partout, d’ailleurs je ne pouvais pas m’amuser à faire cela bien longtemps car ma nuque commençait à me tirer. Je pensais à une mauvaise, c’était vrai, à son âge les jeunes avaient besoin de s’amuser un peu, il devait simplement me faire une mauvaise blague histoire de rire un peu et je pouvais comprendre. Je sentais ma poitrine battre un peu plis vite, prise par la peur qu’il se soit sauvé.

-Gray, c’est bon arrête de jouer.

Je priais pour ça, un simple jeu, mais je n’entendais pas de réponse, ni paroles, ni rires… Je me mettais à fouiller partout dans la pièce, sous les tables, dans les placards qui ce trouvaient au sol ainsi que derrière tous les murs qui ce trouver à proximité, mais en vain. Il m’arrivait souvent de perdre des objets plus ou moins grand, mais des enfants jamais, c’était une grande première, il fallait dire que je n’aimais pas tellement les enfants et que je n’avais pas eu, pour ma plus grande chance l’honneur d’en garder beaucoup. Aussi drôle que ça pouvait être, moi sa m’embarrassait, s’il venait à être récupéré par un autre membre du personnel ou bien pire, un membre de la famille Rainsworth, je pouvais dire adieu à ce travaille, ainsi j’irais imiter le jeune homme, à vagabonder dans les rues, sans vrai domicile et sans famille.
Je ne comptais pas le laisser errer dans le vaste château qui était celui-là, je me mettais donc à sa recherche, mais j’avais peu d’espoir. Le manoir était tellement grand que Gray pouvait ce situer n’ importe où et je ne pensais pas qu’il resterait à la vue de tous le monde, il était bien trop intelligent pour ça, même si avec sa tête je connaissais bien des personnes qui tomberaient sous son charme, sa tête d’enfant faisait de lui un petit innocent. En faisant ce qu’il venait de faire je me posais des questions sur lui, je doutais de son histoire, des monstres qui tue sa famille et comme par hasard il ce retrouvait dans une demeure qui est parfaitement au courant de toutes ses histoires, les coïncidences étaient bien nombreuses, trop à mon gout. Sa tête d’ange ne marchais pas avec moi, c’était à ses moment là que je comprenais pourquoi je n’aimais pas les enfants, ils étaient bien trop curieux pour moi.

Je marchais donc dans le manoir Rainsworth à la recherche de Gray, pendant mon périple je croisais de nombreux serviteurs, il parlait tous d’un jeune homme qui devait certainement juste d’être recruté au vue de sa tête et qui allait en direction du bureau de break. Par chance, ils n’étaient pas venu m’en parler, ni me demander si j’étais au courant de quelque chose, sinon je me serais retrouver dans l’embarras.
Je marchais donc en direction du bureau de Break, sachant qu’il n’était pas je laisser un soupir de soulagement sortir de ma bouche. Peu de temps après, j’arrivais devant le bureau et en effet il était là, faisant toujours sa tête de petit innocent, il fallait bien qu’il en profite, car je n’étais pas décider à le laisser s’en tirer ainsi. Je le regardais faire son sourire, me mettant contre le mur et croisant les bras.

-Ta sœur ? Si j’ai bien suivie ton histoire elle doit être morte non ?

Oups, je n’étais plus très aimable, mais qui seime le vent récolte la tempête et j’étais bien décider à lui poser toute les questions que j’avais. Je n’allais pas attendre plus longtemps pour lui poser, mais avant cela, j’allais parler de tout autre chose, de politesse.

-Il est beau ce bureau n’est ce pas, mais tu devrais savoir qu’il ne faut pas rentrer sans autorisation dedans. Il peut s’y trouver des choses qui ne sont pas de ton âge…Gray.

S’il était venu dans un but précis, j’étais bien décider à le savoir, après que j’ai mes réponses allaient être une toute autre histoire…

(désolé pour les couleurs, je l'aient met des mon retour de vacance ^^')

Il fallait bien que cela tombe à un moment où à un autre et que quelqu’un vienne déranger les plans de notre jeune camarade. Reprenant vite sa tête d’innocent, il continua de sautiller comme un enfant. Vraiment, si les autres Baskerville le verrait en train de jouer à ce petit jeu débile, ils se foutteraient bien de sa tronche. C’est dans des moments comme celui-ci que notre ami préférait faire ses missions tout seul et sans personne pour le déranger. S’il devait jouer la comédie, il savait très bien qu’il pouvait paraitre complètement idiot comme en ce moment même. Enfin, sa tête ne devait pas penser à ça et devait plutôt se concentrer sur son plan avant qu’il ne se trahisse tout seul.

Et comme il le pensait ce fut une nouvelle fois Zack qui le retrouva et Zion s’attendait à se recevoir une réprimande. Mais pas du tout. L’homme recommença à lui poser des questions sur son passé en lui demandant si sa jumelle était morte. Mais là, il se stoppa légèrement. Pour lui, il ne pouvait pas associer ces deux mots dans une même phrase. Jamais il ne le pourrait ! Il y tenait tellement, il l’aimait tellement… Qu’il ne voulait pas penser à elle de cette manière. Le jumeau préférait espérer et ne pas céder à te de telle pensée ! Peut-être qu’il se voilait un peu la fasse ? C’était certainement ça. Malheureusement c’était ça… Mais ne lui dite surtout pas. Se secouant un peu la tête, il regarda Zack toujours de son petit air innocent en même temps de se dandiner un peu.

« Je ne sais pas… C’est pourquoi je la cherche partout ! Car il y a peut-être encore un espoir… Je ne sais pas… »

Baissant un peu la tête, il essaya de ne pas se laisser submerger par ses réels émotions car sinon, il pourrait facilement passer à l’attaque et tout son plan tomberait facilement à l’eau. Il ne releva la tête qu’une fois que son interlocuteur reprit la parole. Il y avait des choses qui n’étaient pas de son âge dans ce bureau ? Qu’est-ce qui n’était pas de l’âge d’un enfant… Sans le vouloir, il laissa échapper une remarque complètement débile mais qui pouvait quand même bien faire rire.

« Des choses pas de mon âge ? Des choses avec des messieurs et des mesdames toute nues ? »

Remarquant un peu sa bêtise, il ne put retenir quelques rougeurs sur ses petites joues normalement toutes blanches. Se grattant un peu la joue de timidité, il revint rapidement à son plan en secouant une nouvelle fois la tête. Il fixa une nouvelle fois Zack en lui montrant qu’il avait besoin de quelque chose avant de reprendre encore une fois la parole.

« Sinon… Je… J’ai… Il y eut un petit silence. Elles sont où les toilettes ? Je ne vais plus tenir très longtemps… ! »

Rougissant encore un peu, il avança vers Zack, lui prit la main et la tira un petit peu pour lui montrer qu’il ne pouvait vraiment plus tenir ! Peut-être que par chance, il allait découvrir une fenêtre dans cette salle et qu’il pourrait s’enfuir. Après tout, il avait découvert pas mal d’information sur cette demeure et des pièces qu’on lui avait demandé. Comme cela, si les Baskerville voulait y venir en masse, ils sauraient directement comme s’y rendre. N’est-ce pas plus facile vous ne trouver pas ? Maintenant, il fallait juste que Zack joue encore un peu le jeu…

Je n’avais vraiment rien contre se jeune garçon, non mais son attitude était de plus en plus étrange, insistant pour visiter le manoir… Je devais me faire des films, à son âge on ne pouvait être louche, son comportement devait simplement être lié avec l’histoire de sa famille, plutôt de sa sœur avec qui il avait l’air bien proche, du moins avant sa disparition. Je pensais vraiment qu’elle était morte, si elle était toujours en vie, pourquoi ne montrait elle pas de signe de vie ? Lui, il l’à cherchait en vain et elle… sa sœur n’aurait que faire de son frère ? Je n’y croyais vraiment pas, la vie pouvait être bien cruelle mais à ce point là je n’en étais pas si sûr. Je le regardais avec sa petite mine, il parlait d’espoir de la retrouver un jour. Espoir, il était bien le seul à en avoir, à y croire encore, l’espoir fait vivre mais il peut faire souffrir et je craignais que c’était déjà le cas avec Gray. Chercher sans jamais avoir de réponse, qui pourtant semblait si évidente, jamais il ne la retrouverait en vie et même s’il la croisait par hasard dans la rue serrait il capable de la reconnaitre ? Il était jeune, je ne savais son âge exact, mais il devait bien avoir autre chose à faire que de souffrir, perdre son temps avec tous ça peut importe combien ça pouvait lui tenir à cœur. Un jour ou l’autre il fallait bien qui ce rende à l’évidence, qui cesse tout ceci pour enfin vivre sa vie de jeune garçon…

-A force de chercher tu risque de souffrir plus que autre chose, tu devrais arrêter…

Mes paroles étaient sans doute blessantes, mais il fallait qu’il ouvre les yeux et cela me permettait d’en savoir un peu plus sur lui, sa vie et ce qu’il faisait. En vérité, s’il n’avait pas mit les pieds ici, jamais je n’aurais su qu’il existait et ma propre existence n’aurait pas changé pour autant, mais maintenant c’était un peu diffèrent. Gray avait fait intrusion ici, alors j’allais chercher à en savoir plus, qu’il était vraiment, quelle personne et personnalité pouvait bien ce cacher derrière ce corps enfantin.
Après avoir disparut un cours instant son sourire revenait doucement, maintenant c’était ce qui pouvait bien ce trouver dans ce bureau qu’il l’intéresser. Il voulait tous savoir mais certaine chose était secrète et elle y resterait surtout quand on savait les événements qu’il avait traversés. Arrivait dans une demeure ducale, cachant des informations pile sur ce qu’il l’intéressait et ce retrouver nez-à-nez avec le bureau de Break, un membre de Pandora, c’était un peut beaucoup, simple coïncidence encore une fois, mais elles commençaient à être nombreuse dans la journée et elles revenaient un peu trop souvent. Des femmes toutes nues et des messieurs toutes nues ? A son âge, c’était complètement indécent, je ne pensais pas que c’était son style de dire de tels phrases, peut être était il précoce, avec les jeunes d’aujourd’hui il était vrai qu’il fallait s’attendre à tous, au meilleurs comme au pire, plus au pire que au meilleurs d’ailleurs.

-Il y a juste des papiers sans grande importance, mais en ouvrant ils pourraient tomber et connaissant la personne à qui il appartient tu risquerais de souffrir.

Pure et innocent qu’il était il devenait tous rouge, baissant légèrement la tête. Je le regardais faire avec une envie folle de rigoler mais j’essayais de me retenir tant bien que mal et j’avais quelques difficultés à garder mon calme ainsi que mon sérieux. Puis, un instant de silence ce faisait entendre avant qu’il ne reprenne la parole ; expliquant qu’il voulait tous simplement aller au toilette. Pourquoi ne me l’avait il pas dit directement ? Ca m’aurait évité de retourner mon cerveau dans tous les sens et de me poser des questions à son sujet. Par prudence je préférais l’accompagner, je ne voulais pas qu’il laisse trainer son nez de fouine partout dans le manoir…

-Suits moi je t’y accompagne.

Je n'avais pas une total confiance en lui et encore moins pour le laisser traînais tous seul, si je faisais sa je savais très bien ce qu'il allait ce passer. Une nouvelle fois il s’échapperait et il trouverait une bonne excuse du pourquoi du comment. Comme je ne souhaitais pas avoir de problème, ni recevoir de blâme, s'il voulait vraiment aller au toilette il allait être obliger de me supporter.

Hé bien, on pouvait dire qu’il y avait tout plein de chose étrange qui se passait en cette journée qui ne devait être qu’un simple jour d’espionnage pour notre jeune garçon qui n’était pas si jeune que ça en fait. Zion avait beau se faire passer pour un enfant, il était quand même adulte avec ses dix-huit années hein ! Ne faites pas cette heure car il viendrait vite vous mordre le doigt et l’arracher sans même hésiter une seconde. Bah oui, vous ne saviez pas que le Baskerville était quelqu’un de très têtu et n’aimait pas qu’on lui marche dessus ? Trêve de bavardage car nous, nous éloignons un peu trop de sujet et revenons à nos moutons.

Alors que l’albinos était toujours en train de jouer son petit jeu avec Zack, il devait rapidement trouver un moyen de détourner son attention en inventant une envie pressante d’aller au petit coin. Comme Zion l’avait pensé, le noiraud n’allait pas le laisser tout seul et il fallait vite trouver un moyen de lui échapper comme les informations dont il avait besoin étaient déjà en sa possession ! Pourquoi perdre encore dans cet endroit qui était beaucoup trop féminin à son gout ainsi que beaucoup trop calme à son gout. Bah oui, il fallait un peu d’action dans une mission et là, il ne devait faire que passer pour un sombre débile aux yeux de quelqu’un d’autre.

Maintenant il fallait être un peu plus rapide ! Alors que Zack était en train de l’accompagner aux toilettes, notre jeune ami espéra fortement qu’une fenêtre si trouvait… Pour l’odeur au cas où ? Car il pourrait sortir du Manoir par cet endroit sans trop de problème normalement et cela paraitrait assez discret en même temps ! Sauf si quelqu’un traversait la cours pendant qu’il sautait ou faisait son escalade… Quand ils arrivèrent devant la dite porte, Zion fixa très profondément Zack d’une manière à lui dire : Tu ne vas quand même pas me suivre là-dedans hein ? Intimité c’est un mot qui me connait ! N’attendant pas une seconde de plus, notre petit jumeau s’enferma dans les toilettes en espérant que son compagnon n’allait pas soudainement ouvrir la porte… Quand même pas hein ?

« Je ne ferais pas très long ! »

Et hop porte fermée à clef à peine la phrase finie ! Regardant un peu autour de lui, il eut une envie de vomir en remarquant que c’était beaucoup trop fille encore une fois pour lui… Comme Zack pouvait-il survivre ici en étant un homme ? A moins qu’il n’en soit pas vraiment un… Mais c’était une idée qui partit très vite de sa tête. Il ne fallait quand même pas exagérer ! Le Baskerville se dirigea donc vers la pièce et vers la fenêtre pour essayer de l’ouvrir. Malheureusement pour lui, elle était quand même assez haute… Il dut déplacer une espèce de bac pour monter dessus, ouvrir la fenêtre et sortir vite fait bien fait ! Enfin, pas si bien fait car la caisse venait de se casser la figure. Bravo Zion pour la discrétion !

N’étant pas au rez-de-chaussée, il dut escalader un peu la façade de la demeure avant d’atteindre un premier toit. Ce n’était pas bien haut mais un atterrissage raté pouvait quand même faire bien mal aux jambes… Se concentrant un petit peu, Zion prit son élan avant de faire un gros saut et d’atterrir… Dans un buisson. Et bah oui, il avait mal calculé sa distance mais heureusement, il ne s’était rien cassé ! A croire que ce n’était pas son jour du tout… Se relevant rapidement, il se frotta un peu les habits avant de se diriger vers la sortie en espérant que Zack n’ait pas un temps de réaction trop rapide et qu’il lui laisse le temps de parcourir un peu la rue voir même d’arriver au repaire des Baskerville !

« Dernière fois que je mets les pieds dans ce Manoir de chochotte… »

( Désolé du retard ! A toi de voir si tu veux terminer le RP ici ou bien suivre Zion. ^^ )

Nous marchions donc en direction des toilettes et comme une fois n’était pas coutume dans le silence, seul nos bruits de pas sur le carrelage propre ce faisaient entendre, je n’allais pas me plaindre moi qui aimais le calme, ne pas entendre sa voie ne me déplaisais pas, je n’avais rien contre cette dernière quoi que pas franchement viril, mais à son âge cela était normal. Nous arrivions, du doigt je pointais l’entrer des toilettes, je n’étais pas fou au point de l’accompagner à l’intérieure, même si cette idée venait me traverser pendant quelques secondes l’esprit, je voulais le surveiller mais non pas à ce point, d’un coup de tête je faisais partir cette pensée de mon esprit. Il entrait, fermant la porte à clé derrière lui en disant qu’il n’en n’avait pas pour longtemps. Je craignais juste qu’il parte par la fenêtre, elle avait beau être étroite et pas au rez-de-chaussée, qui pouvait savoir ce qui trainait dans le cerveau de se jeune homme. Il était bien mignon mais discret avec une habitude peu habituelle il fallait bien le reconnaitre.
J’étais le plus silencieux possible, par chance personne n’arrivait il n’y avait donc pas de bruit, je collais mon oreille à la porte, oui, oui j’en avais honte moi-même ce n’était pas une habitude correct, ni exemplaire, que le diable m’emporte pour ça… Je n’entendais pas de bruit, aucun, le silence régnait, jusqu’au moment ou j’entendais une chose qui tombait ou ce renversait sur le sol, je ne savais ce que cela pouvait être. Je me mettais à taper contre la porte, mais aucune réaction, était-il parti, c’était-il fait la malle par l’étroite fenêtre ? Non ce n’était pas possible, comment j’avais pu laisser sa passer ? je devais agir, faire quelque chose, le retrouver à tout prix mais avant ça je voulais être sûr qu’il n’était plus dans la pièce quitte à me faire tuer par la famille Rainsworth en personne ou bien Break en cassant la porte.


-Si tu ne sors pas dans les 5 secondes je défonce la porte.


Pas de parole, pas de bruit du verrou qui s’ouvrait, il était belle est bien plus dans la pièce. Je regardais la porte en bois, montant ma jambe contre mon ventre avant de la laisser aller contre la porte, le verrou lâchait et la porte s’ouvrait, il y avait en effet plus personne, la fenêtre était ouverte et une caisse par terre, il avait du grimper dessus affin de partir au vu de sa petite taille. Je n’étais qu’un imbécile qui avait laissé filler un gamin de presque moitié mon âge, comment j’avais ou me faire rouler ainsi ? J’avais honte et sans prendre la peine de regarder par dehors, je me m’étais à courir comme un dingue à travers tout le manoir qui était grand, tournant au grès des couloirs, descendant suivant les marches, je devais faire le plus vite possible, qu’il ne parte pas plus, j’espérais qu’il soir encore les jardins du manoir, vite, vite, encore plus vite, je devais courir plus vite. On pouvait entendre mon cœur battre à tout allure, je voyais une fenêtre ouverte bien plus proche que la porte dans le hall, je faisais au plus court je passais donc par elle pour me retrouver à l’extérieur. Je regardais, à droite à gauche me demandant ou il pouvait bien avoir disparu, la solution qui était la plus normale était dans la rue, s’il voulait partir à quoi bon rester ici, donc partir par l’entrer. Je courais en direction de cette dernière en me demandant qui il était vraiment, si je le retrouvais il allait passer un mauvais quart d’heure et cette fois je n’allais pas avoir la pitié que j’avais eux plusieurs minutes auparavant. Mon garçon, cette fois cela n’allait pas ce passé comme tu pouvais le souhaiter.

Je le voyais, oui il était là, juste devant moi, je ne faisais pas de bruit, je me demandais quoi était le mieux, rester derrière lui discrètement et le suivre affin de savoir son identité, sa vrai car je doutais de ses dires, de tous ce qu’il avait dit, je n’avais pas confiance en lui… Ou le rattraper et parler avec lui… je choisissais de le suivre, je m’arrêtais en gardant une certaine distance avec lui, il était assez près pour que je puisse le surveiller convenablement et assez loin pour qu’il ne puisse pas partir. Mon opération discrétion était lancer, allait il me voir ? Ce mettre à fuir ? Je ne savais ce qu’il pouvait arriver maintenant mais j’étais bien décidé à ne pas lâcher le morceau…

Il n’était pas très tard dans l’après-midi mais surtout trop tôt pour que notre jeune Baskerville rentre au repaire. Comme à son habitude, il commença à parcourir les rues, sentier et ruelles de Réveil pour essayer de dénicher une quelconque information sur sa sœur jumelle. Et oui, notre jeune garçon ne baissera jamais les bras ! Pour lui, sa grande sœur était quelque part en vie. Comment pouvait-il le savoir aussi facilement ? Car il ne ressentait pas un grand vide ou une douleur qu’il ne pouvait combler dans son cœur. Evidemment, il avait mal de ne pas l’avoir auprès de lui mais cette douleur n’était pas aussi intense que la perte d’un être cher. Se frottant un peu derrière la tête, il tendit donc l’oreille pour écouter la moindre petite information qui pourrait l’aider.

Certaines personnes parlaient d’un grand type aux cheveux blancs mais ce n’était pas la cible de notre petit jumeau qui cherchait plutôt quelqu’un de type féminin ayant pourtant la même couleur de cheveu. N’ayant pas revu cette dernière depuis leur séparation, Zion se doutait quand même qu’Ayumi soit soudainement devenu un garçon. Se secouant directement la tête, l’albinos fit vite sortir cette pensée débile de sa tête. Non mais, il savait pertinemment que sa sœur était une fille ! Surtout quand ils prenaient leur bain ensemble. Pensant aux bons moments qu’ils avaient passé ensemble, la nostalgie reprit le dessus chez notre Baskerville. De plus, il savait très bien qu’une fois cette dernière retrouvée, elle ne se souviendrait plus de lui à cause de ce putain de maléfice que son père lui avait jeté ! Pourquoi ce n’était pas lui qui avait perdu la mémoire… Ayumi serait-elle aussi en train de le chercher si les rôles avaient été échangés ?

Bref, ce n’était pas vraiment le moment de se laisser aller à des pensées aussi évasives. Comme il n’était pas con, Zion avait très vite remarqué que quelqu’un était en train de le suivre d’assez près. Sachant très bien de qu’il s’agissait, il soupira violemment mais il n’avait aucune envie de se battre… Déjà pas en pleine ville et surtout cet adversaire n’en valait pas bien la peine. Un petit coup de ronce et il serait surement déjà au tapis !

Voyant une diligence passer par là, il l’arrêta sans aucune gêne et monta vers le chauffeur. Discrètement, il prit un air sadique et l’obligea à le conduire là où il le voulait. C’est-à-dire au repaire Baskerville ! De cette manière, Zack n’aurait pas le temps d’aller chercher un moyen de transport et le petit adolescent pouvait facilement et enfin avoir la paix !

Bref, en somme cette journée n’avait pas bien été intéressante et avait appris que très peu de chose pour sa patrie. Heureusement, il avait réussi à cacher un petit papier dans ses habits concernant un certain Xerxes et allait sans vraiment y penser le remettre à Charlotte. Peut-être que cette dernière allait enfin se bouger le cul pour lui donner des informations sur sa sœur ? En tout cas, il l’espérait !
( Fin du RP pour moi. \0)